En ce moment et jusqu’au 19 juin, le cirque électrique accueille Hentaï circus, un cabaret mêlant disciplines artistiques circassiennes, textuelles et visuelles mis en scène par Karelle Prugnaud. Chaque tableau illustre une paraphilie de l’érotisme japonais, les dollers, les poulpes, les poupées, les collégiennes… Bref, tout y passe ou presque.
Je vous conseille fortement d’y aller, surtout si vous avez pour ambition d’émoustiller votre moitié en vue de passer ensuite une folle nuit.
Si le début est un peu long, on se retrouve vite plongé dans une atmosphère chaude et moîte avec le tableau dédié à la contorsionniste poulpe.
Les costumes sont recherchés (j’ai particulièrement aimé le zentaï sirène et le kimono transparent) et la musique jouée en live accompagne extraordinairement bien le show. Les textes d’Eugène Durif et les vidéos sont aussi à souligner.
Seul bémol : le spectacle est accessible à partir de 12 ans et est subventionné par la ville de Paris. Du coup, le cabaret oscille entre une certaine retenue et la décadence la plus totale. Bien évidemment, j’aurais préféré un parti pris clair et plus radical…
Mais bon..
Vanillo-compatible – Eviter toutefois d’y emmener vos enfants