Seconde séance avec Maîtresse aXelle. J’arrive un peu moins stressé que la précédente fois, mais avec déjà le souffle court de l’excitation … et du type qui a pas fait attention à l’heure et a dû courir pour ne pas être en retard au risque de se faire punir (réflexion : pas la punition comme un jeu mais plutôt la crainte de se faire entendre qu’après l’heure ce n’est plus l’heure).
Je sonne, entre, elle est là, toujours sublime avec ce mélange complexe de douceur et d'autorité. Tenue à la fois coquine et chic, toujours cette voix pénétrante.
Elle m’ordonne de me déshabiller et je m’exécute. Très vite Maîtresse me fait part de sa satisfaction sur le dernier compte rendu (ce qui ne met pas du tout, du tout la pression sur ce nouveau compte rendu !) et de son humeur « badine » : petit doute à cet instant, dois-je le prendre au sens propre ou figuré ? Elle m’inspecte, me demande à quel animal fait référence mon tatouage.
Je suis un peu plus à l’aise. Enfin, pas longtemps. aXelle me demande de réciter les 3 règles. Blanc. J’évite de m’en sortir par une pirouette du genre « il y a la règle de trois, etc. » je crois que ça ne serait pas passé. Elle m’aide un peu, j’arrive à réciter ma leçon. Ouf. Très vite, ses mains me montrent l’intérêt d’une règle fondamentale consistant à être « disponible ». Pour ce qui est du silence, j’ose vaguement esquisser une question sur la frontière entre fermer ma gueule et demander l’autorisation de jouir. A cette occasion, Maîtresse aXelle aura une phrase extraordinaire me rappelant ma capacité à me répandre de manière lamentable … mais avec pour avantage de cirer son parquet (par Saint O'cédar, c’est un coup bas que vous m’avez fait là maîtresse !!!). En tous cas, pour l’instant, oui, on peut dire qu’aXelle de Sade était d’humeur badine.
Puis commence véritablement la séance. Maîtresse aXelle me demande de me mettre sur son siège de gynéco (j’hésite maîtresse : est-ce de style steampunk ou gothique ?) elle me demande ensuite de regarder vers le plan de travail en m’indiquant que ce qui s’y trouvait, m'était destiné. Etant vraiment myope et ayant encore oublié de mettre des lentilles, je ne verrai à cet instant que le lavabo et ce que je crois être un toaster (je ne vois vraiment rien je vous dis) et me suis dit, en mon for intérieur, que je ne vois pas comment ça pourrait passer.
Puis, Maîtresse aXelle me travaille le sexe à coup de pompe à vide (je regrette de n’avoir pas mesuré avant mon sexe et après pour voir si j’ai gagné quelques centimètres comme vanté sur les emballages). Effet amusant, étonnant, différent (ajoutez les adjectifs que vous voulez) qui me rappellera une anecdote idiote de jeunesse que je ne vous raconterai pas mais que j’ai osé raconter à Maîtresse aXelle en fin de séance. Hélas, a priori selon maîtresse ma pilosité m’a empêché d’atteindre le nirvana de la pompe à vide (il est vrai que je dois compter un ours des bois dans mes ancêtres).
Puis, nous passons sur le canapé. Non, en fait, même de là, je ne vois rien de rien. Après avoir dû dépenser dans les 20 à 30€ de lubrifiant (bon j’exagère peut-être un peu) maîtresse aXelle me travaille avec des baguettes chinoises, une puis deux puis … enfin vous connaissez la suite. C’était quelque chose que je voulais faire depuis longtemps, merci Maîtresse d’avoir deviné :) Je regrette juste d’être incapable de me détendre plus, mais je sens que peu à peu, ça va venir !!!
Après avoir joué un peu de la sorte, aXelle me demande de m’allonger sur le sol et me travaille de nouveau, me piétine le sexe et, visiblement inspirée, décide de me prendre avec son talon (ah là maîtresse vous avez touché un autre de mes fantasmes). C’est ma foi trèèèès agréable de se sentir possédé ainsi (et avoue y avoir beaucoup repensé depuis … et visiblement, je devrais arrêter d’y penser si je veux me concentrer un peu sur la fin de ce compte-rendu). A cet instant, j’ai eu l’espoir que Maîtresse aXelle me prenne avec un gode ceinture, mais ça sera pour une autre fois … cette récompense doit se mériter.
Au lieu de cela, aXelle testera ma résistance pour voir si je suis un peu plus endurant cette fois. Douce souffrance quand elle ressort sa magic wand. J’avais mis un point d’honneur à résister. En réalité, ça sera même une très grosse souffrance puisque à force de tenir, je serai dans l’incapacité même de jouir après avoir été invité à me frotter contre sa jambe, tel le petit caniche de base de mes voisins. Maîtresse se moquera un peu de moi, estimant que j’ai dû me branler la veille (alors maîtresse soyons clairs sur ce point… c’est vrai mais pas plus que les autres jours, je tiens à rétablir la vérité !!! j’ai une autre théorie sur ma capacité à tenir cette fois mais qui n’est pas forcément plus flatteuse pour moi).
La session s’est alors terminée, nous discutons un peu, je suis terrassé sur son canapé, nous échangeons et plaisantons - je suis un peu moins intimidé que la fois précédente - ce qui rend le souvenir de cette merveilleuse séance que plus agréable et très intime (même si je reste gentiment perplexe par le fait que selon maîtresse aXelle je ressemble à Charlotte aux fraises).
L’espace d'un instant, je vois passer un chat (ou était-ce un tigre ? avec ma vue difficile à dire …) ce chat a du être le témoin muet de bien des choses, il en a de la chance d’être dans les secrets de maîtresse aXelle (et moi d’avoir eu cette nouvelle séance hors du temps et du monde). Une blague me traverse l’esprit, mais me retiens de la faire tellement elle est minable et basse ... impossible d’eXtraire ce jeu de mot minable de ma pensée (je vous laisse deviner).
Nous nous quittons avec des dernières consignes en attendant la prochaine séance (que j’attends avec impatience).
Merci pour tout, chère Maîtresse