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Rédaction du compte-rendu de Luc : Pudeur ou fainéantise ?

Foutu métro, voilà que j'ai rendez vous dans moins d'un quart d'heure avec maîtresse Axelle et qu'une voix métallique annonce que pour cause de régulation nous allons planter quelques minutes de plus dans la station .

Même les portes ouvertes du wagon ne m'apportent pas assez d'air et je crains de suffoquer ...Non pas qu'il fasse trop chaud mais être en retard chez une telle maîtresse me paraît impardonnable et j'ai du mal à respirer.

Enfin un klaxon tonitruant retentit et la rame se remet en branle . Alors que le train m'amène vers ma déesse , un tas de pensées me traverse la tête : elle n'a pas répondu à mes textos lui annonçant mon retard . Est elle fâchée? va t elle me recevoir? Va t elle me punir ?

Tout à coup je me souviens de ses talons aiguisés. Elle sait que je les aime mais ne va-t-elle pas les enfoncer plus cruellement dans ma peau pour me rappeler qu'un esclave doit être ponctuel ? Ne va-t-elle pas meurtrir mes tétons avec perversité jusqu'à ce que mes excuses soient enfin crédibles ? Ne va-t-elle pas m'étouffer sous un flot de nectar me privant d'oxygène ?

Elle se souvient de mon passé de fantasmeur. Certes, depuis ce temps passé, je lui ai prouvé mon assiduité et ma soumission mais ne va-t-elle pas douter ? L'angoisse de ne pas la voir cet après midi m'habite ...

Dehors il pleut, comme chaque fois jusqu'à aujourd'hui où j'ai rencontré ma maîtresse, peut-être un symbole, celui du ciel qui pleure sur moi, pauvre pèlerin en quête de son graal.

J'accélère le pas, je cours. 7 minutes de retard. Je me décide à téléphoner à maîtresse . Elle me répond. Elle a eu mes messages. Elle a l'air calme. Je respire ...

Le terrier est toujours aussi superbe. Accueilli avec pour fond sonore le clair de lune de Debussy, je plane. Mon regard ne sait où se poser tant la tenue de ma maîtresse est superbement provoquant. La découverte de son intimité dans mon champ de vision me met tout de suite en grande forme .

Elle ne tarde pas à m'immobiliser et me voilà réduit à l'état pour lequel je postule auprés d'elle : celui d'un esclave dont le seul objet est de donner du plaisir à sa maîtresse. Les jeux se succèdent avec toujours le même esprit à la fois sulfureux et ironique. Maîtresse est superbe. J'ai vraiment envie de lui donner du plaisir et lorsque nous enchaînons sur le lac des cygnes , maîtresse comprendra, dans une ambiance humide et chaude , cela devient l'enfer au paradis.

Vivement le mois de mars car Maîtresse Axelle a encore bien d'autre "tours" dans son sac ...Maîtresse votre nom est gravé à tout jamais dans mon âme.

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