Après plusieurs mails échangés, le rendez-vous est fixé à samedi 16h30. Cet après-midi était à la
fois très ensoleillé et à la fois glacial. Ne voulant surtout pas être en retard à ce premier rendez-
vous, j’arrive une bonne demi-heure en avance et décide de me placer à la terrasse d’un café afin
de patienter jusqu’à l’heure du rdv.
16h30, je suis devant la porte. Maîtresse m’appelle, me dit à quel nom sonner et comment me
diriger une fois entré dans la cour de l’immeuble, le tout d’une voix très stricte mais tellement
féminine. Me voilà déjà envouté.
J’arrive devant la porte, Maîtresse m’ouvre via l’interphone et me dit d’emprunter les escaliers.
Mon coeur bat tellement fort à l’idée d’entrer dans le Terrier, moi qui suis pourtant de nature très
peu stressé.
Maîtresse me questionne, étant donné que c’est ma première fois. Puis, une fois les formalités
passées, elle entre dans le vif du sujet.
Maîtresse déboutonne alors lentement ma chemise afin de débuter l’inspection de mon corps, puis
elle me passe le collier et la laisse autour du cou ainsi que des menottes autour de mes poignets.
Maîtresse m’ordonne de m’agenouiller, se met à ma hauteur laissant paraitre son entrejambe,
puis, d’une voix basse et délicate, me dit:
« Tu as vu, je me suis faite sexy pour toi »
Du coin de l’oeil je remarque alors qu’elle ne porte pas de dessous. Mon dieu ! Je suis terriblement
excité !
Elle me relève, baisse mon pantalon, et ne manque pas de remarquer que je coule déjà
abondamment.
« Qu’est ce que tu coules ! » s’exclame Maîtresse.
Me voila ensuite attaché les bras en l’air, nu, au milieu du Terrier.
Maîtresse me bande les yeux avant de tourner autour de moi, passant ses mains douces et
griffantes à la fois, tantôt sur mon torse, tantôt dans mon dos, vérifiant si je suis bien propre et bien
épilé.
« On va pouvoir te féminiser ! » me lance Maîtresse.
Des lors que l’inspection est terminée, je suis attaché à la croix de St André.
Maîtresse me laisse un instant, j’entends le bruit de ses talons s’éloigner puis revenir vers moi.
« Essayes de deviner ce que c’est » me dit elle alors que je la sens saisir mon sexe.
Mon bandeau étant très légèrement relevé, je peux voir que Maîtresse saucissonne mon sexe avec une ficelle. Avant même qu’elle ne me le dise, je comprends le délicieux supplice que je vais subir, bander et souffrir ou ne pas bander et être frustré ?
Quel choix cornélien que Maîtresse me fait affronter.
Après plusieurs coups de martinet et quelques fessées Maîtresse souhaite me baiser, me prendre
comme une chienne, elle veut que je sois son « sac à bites » et je dois dire que cette idée
m’excitait au plus haut point, ce qui avait pour effet de me faire bander, mais également de me
rappeler cruellement que mon sexe était ligoté et qu’il m’est donc impossible de ne pas contenir
mon érection.
Maîtresse me décroche alors de la croix pour me rattacher debout, bras en l’air, au milieu du
Terrier. Je m’apprête à devenir la pute de Maîtresse, et, en bonne pute que je suis, je dois me tenir
jambes bien écartées et les fesses cambrées.
D’un coup, je sens quelque chose de froid glisser le long de mes fesses, je comprends alors
instantanément que oui, Maîtresse va me baiser.
D’abord un (peut-être des) doigt fait des va-et-viens, c’est très agréable.
C’est alors que Maîtresse décide que je suis prêt à être baisé, pour cela je suis détaché et mis a
quatre pattes.
Le temps que Maîtresse prépare son gode-ceinture afin de me prendre comme une chienne, elle
m’insère un plug vibrant de manière à détendre mon orifice, resté vierge jusqu’alors.
J’entends les talons aiguille de Maîtresse se rapprocher, tous mes sens sont en éveil, je suis
terriblement excité mais en même temps apeuré de ce qu’il peut se passer, vais-je apprécier ?
Vais-je avoir mal ?
Maîtresse retire alors le plug puis commence par me prendre avec son gode ceinture.
« C’est un petit celui-là » me dit elle.
Pour l’instant ça va, pas de douleur, que du plaisir, je me surprends à gémir, j’ai un peu honte.
Maîtresse me dit alors que l’on peut passer sur un gode plus long puisqu’elle me voit jouir de ses
coups de reins.
Je me fais donc actuellement prendre par un gode plus long, ah oui en effet je le sens qui va au
fond celui la, la sensation qu’il me procure est indescriptible, inconnue jusqu’à lors.
Subitement, je sens quelque chose vibrer sur mes parties, puis sous mon gland. Mon dieu, c’est
un vibromasseur, le plaisir qu’il me procure est immense, mais si je me laisse aller, mon sexe
gonfle dans les liens tissés avec la ficelle et la douleur que cela procure est intense mais jouissive
à la fois.
Voilà que Maîtresse souhaite encore changer de gode pour me baiser, « un plus gros cette fois »
dit elle.
Me voilà donc pris par ma Maîtresse avec un bien gros gode pour une première fois, je gémis
comme une putain, Maîtresse souhaite m’entendre crier, les va-et-viens du gode additionnés au
vibromasseur me perdent complètement, je ressens milles choses à la fois, mon sexe est dur, la
douleur infligée par la ficelle devient insupportable, j’implore Maîtresse de bien vouloir la couper.
Maîtresse accepte ma demande. Une fois la ficelle coupée, les coups de reins reprennent de plus
belle, je ne peux m’empêcher de venir m’empaler contre Maîtresse lorsqu’elle ne bouge pas, c’est
si bon lorsque Maîtresse est au plus profond de moi. Si bon que je manque de jouir de peu mais
c’est alors que ce qu’elle m’a appris en début de séance résonne dans ma tête:
« Si tu dois te répandre, tu dois demander la permission. »
Maîtresse m’accorde alors le privilège de pouvoir jouir.
Pour cela, elle décroche son gode-ceinture et laisse le gode profondément en moi.
Je suis allongé par terre, sur le côté, Maîtresse se tient au dessus de moi, me regarde droit dans
les yeux et me tend le creux de sa main pour que je me répande dedans.
« Ouvre la bouche » me dit Maîtresse. Je m’exécute.
Elle me cracha dans la bouche tout en continuant de me fixer droit dans les yeux.
Cela me fait jouir, Maîtresse en a plein la main. De l’autre main, elle m’attrape par le cou et me fait
manger ma semence ainsi que nettoyer tous ses doigts, c’est un vrai délice que m’offre Maîtresse.
C’est alors que je comprends que la séance est déjà finie à mon grand regret.
Je me douche, me rhabille et reste converser avec Maîtresse un petit moment, avant de partir en
ayant l’impression de ne pas savoir ce qu’il vient de se passer dans cet endroit hors du temps.