3 minutes d'avance, le chauffeur de taxi, un peu perdu, a failli faire arriver Maîtresse Emma et Valéry en retard.
Ils passent la première porte, puis la seconde. Ils sonnent à l’entrée de la Bonbonnière. Après quelques instants la porte s'ouvre.
Bonjour Maîtresse Axelle.
Pendant que Valéry est invitée à se préparer, Maîtresse Emma retrouve Maîtresse Axelle avec plaisir et affine le menu du jour … qui s’avérera très riche en variété et en nouveautés.
Valéry frappe à la porte de la salle de bain ou elle s’est changée, ses Maitresses l'invitent à les rejoindre.
Comment vous êtes vous habillée Valéry ?
La première impression est bonne et Maîtresse Emma, a qui Valéry n'avait rien dévoilé, semble appréciée, tout en confiant être presque jalouse des jambes de sa soumise. Il faut dire qu’elles sont bien mises en valeur par les bas noirs, les escarpins et les jarretelles.
Mais une analyse plus détaillée s'impose.
Le soutien gorge et le shorty rose assortis sont validés. Le caraco noir également.
Mais en dessous, énorme erreur … Valéry pensait bien faire en portant une gaine noire avec boutons pressions à l'entrejambe, afin de fixer les jarretelles tout en affinant la taille, et de permettre aux Maîtresses d’accéder facilement, quand elles l’auraient souhaité, aux zones le plus profondes de son anatomie. Mais le caraco une fois levée, dévoile la Gaine dépassant du shorty, une vision jugée trop disgracieuse.
Retour dans la salle de bain pour corriger la tenue. Une fois la gaine enlevée, les festivités peuvent commencer.
« Valéry, vous êtes une pute dans un bordel et vous devez nous accueillir »
« Valéry, êtes vous déjà partie dans un bordel ? »
« Non Maîtresses »
« Vous devez savoir que les filles sont invitées à se présenter et à séduire, afin de convaincre les clients de monter avec elles. »
Le cadre est posé. Valéry se retire pour préparer son entrée, dans sa nouvelle dimension.
Valéry ouvre délicatement la porte, elle grince. Elle sort son visage pour regarder qui est là, puis sa jambe, tout en douceur. Le corps suit. Valéry referme la porte dans le même rythme et le même grincement. Elle se rapproche des « clients » tout en ondulation et en séduction, les yeux dans les yeux … Elle se retourne, les fesses tournées vers les Maitresses attentives, et pose ses mains sur le sol, les jambes bien tendues … Elle se redresse nonchalamment, se retourne et reprend ses ondulations et caresses en se présentant. « Messieurs, bienvenue dans notre bordel, je m’appelle Valéry et je suis ouverte à tous vos désirs … »
Valéry se rapproche du premier « client » qui est assis et descend tout doucement à la limite de l’effleurement, pour l’exciter, tout en étant prête à l’empêcher de la toucher. Mais il n’essaye pas. Elle se relève toujours en douceur, et se rapproche en ondulation du second client debout, elle le regarde droit dans les yeux à quelques centimètres, puis descend jusqu’à ce que sa bouche soit au niveau de son entrejambe, suggérant une fellation.
Maîtresse Axelle propose de mettre de la musique pour accompagner la gestuelle, Valéry se relève.
« Valéry fait d’énormes progrès, ne trouvez vous pas Maîtresse Emma ? »
Le débriefing commence.
Quelques ajustements sont nécessaires, Maîtresse Emma cachée par une petite étagère, n’avait pas vu la jambe lors de la sortie et a moyennement apprécié que Valéry fasse à nouveau grincer la porte en la refermant.
Valéry était également trop dans la suggestion et pas assez dans la présentation de ses prestations, et donc n’était pas assez convaincante pour être choisie.
Et surtout, pourquoi Valéry avait masculinisé ses « clientes » ?
Retour dans le boudoir, et nouvel essai.
Nouvelle sortie, le visage, un regard, la jambe, mais cette fois bien tendu à l’horizontale.
Se déplacer tout en douceur, ondulations et caresses, l’offre des fesses, dos tourné mais en regardant les maitresses dans les yeux, entre les jambes, la tête à l’envers.
Se rapprocher sensuellement, le regard envoutant.
Souhaiter la bienvenue à ses « clientes »
Proposer ses services, un anus prêt à être pris (en caressant les fesses de manière suggestive) ; un jeu sur les tétons pour faire monter l’excitation et mouiller la chatte (en stimulant les seins), et un cunnilingus pour atteindre l’extase, (en s’agenouillant de profil, positionnant les mains comme si elles caressaient les fesses, la bouche au niveau du mont de vénus, le visage bougeant comme si la langue jouait sur le clitoris et les lèvres, et les mains tirant les fesses pour que la pression sur le clitoris soit plus forte quand l’orgasme va venir …).
Se relever, regarder à nouveau les « clientes » dans les yeux et finir en leur promettant d’exaucer tous leurs fantasmes.
Valéry a réussi son entrée. Les « clientes » sont rentrées dans cette danse érotique, provocante, évocatrice et non vulgaire.
Elle ressent énormément de satisfaction de la part de Maîtresse Emma et de Maîtresse Axelle, qui sont agréablement surprises, voir bluffées, de l’intensité, de la féminité et de l’envie dégagées.
Valéry a beaucoup apprécié de rejouer la scène pour des « clientes », pouvant ainsi exprimer mieux sa féminité et son désir des femmes, non pas de l’homme qu’elle paraît être, mais de la femme qui aime les femmes qu’elle est profondément.
Pour se remettre, rien de tel qu’une bonne tasse de thé, que Valéry reprenant sa juste place de soumise doit servir à ses Maîtresses.
Mais cela serait trop simple pour Valéry s’il suffisait de respecter les codes du service du thé japonais.
Maîtresse Axelle montre à Maitresse Emma sa nouvelle acquisition. Une croix de Saint André à échelle réduite, la taille d’un dos, destinée à apprendre la droiture aux soumises.
Elle n’a jamais essayé cet accessoire et Valéry à l’honneur d’être la première.
Il faut tout d’abord préparer l’engin, composé d’une croix, mais également d’aiguilles devant mesurer 7 à 8 cm, qu’il faut positionner sur la croix, de façon à les faire ressortir. Chacune de ces pointes est reliée aux autres par une corde passant sur la croix.
Valéry est devant ses Maîtresses, très occupées dans leur préparation, mais gênées par une ambiance trop sombre.
Maîtresse Axelle demande à Valéry si elle aurait de la lumière. Elle propose de leur apporter un bougeoir à trois branches qui se trouve à l’entrée du donjon.
Une fois dans ses mains, elle s’agenouille devant ses Maitresses, mettant à leur disposition la lumière qui manquait, tout en veillant à ne pas renverser de cire.
C’est toujours une énorme joie pour Valéry de trouver une solution permettant de rendre service.
La croix est prête. Elle est alors positionnée sur le dos bien droit de Valéry.
Les pointes appuient sur la peau, créant une sensation légèrement douloureuse, mais très supportable et finalement agréable.
La croix est tenue par des cordes attachées fermement sur le torse et les épaules, permettant ainsi à la croix de ne pas glisser et de laisser les pics en bonne position.
Valéry comprend vite qu’il serait vain d’essayer de se pencher et de ne pas tenir le dos droit, tout mouvement de ce type pouvant conduire à une pression plus forte des aiguilles.
La cérémonie du thé peut commencer.
S’accroupir pour prendre le thermos et remplir les tasses, se relever en prenant la tasse des deux mains, se rapprocher sensuellement des Maîtresses, se mettre sur un genou avant de leur tendre la tasse en baissant la tête et les yeux, puis se relever et attendre qu’elles aient fini pour venir rechercher les tasses de la même manière, tout en respect, admiration et abandon, les resservir si tel est leur désir.
Valéry apprécie beaucoup ce cérémonial, elle aime servir ses maitresses et sentir le plaisir et la satisfaction dans leur regard.
Au fond d’elle-même, Valéry repense aux séances de sport qui lui ont permis d’avoir des cuisses suffisamment musclées, même si elles sont fines et élancées. Elle comprend enfin leur utilité, pour pouvoir se baisser et se relever tout en maintenant le dos droit et donc, en évitant d’être trop contrainte par les pics.
Maîtresse Emma et Maîtresse Axelle ayant fini de déguster leur thé, elles décident qu’il est temps de passer aux choses sérieuses.
« Valéry, regarder sur votre droite, connaissait vous cette machine ? »
« Non Maîtresses »
« C’est une fucking machine et nous souhaitons vous en faire profiter. Avez vous déjà eu l’occasion d’être pris par une machine ? »
« Non Maitresses »
« Très bien ce sera une première. Mettez vous à quatre pattes, et positionnez votre postérieur bien en face »
La question se pose de savoir s’il faut que Valéry continue à travailler sa posture en gardant ou non la croix de Saint André sur le dos. Celle-ci risquant de l’empêcher de bien se cambrer pour être pénétré profondément. Il est finalement décidé de lui enlever.
Valéry sent Maîtresse Axelle commencer à lui masser l’anus, à le lubrifier, puis à le pénétrer avec ses doigts.
« Maîtresse Emma, vous avez bien préparé votre soumise, elle est bien dilatée, ouverte et accessible tout en gardant une fermeté intérieure très intéressante »
Il est temps de passer à la pénétration par la machine.
Valéry se positionne, se cambre et reçoit le gode en elle avec beaucoup de plaisir. La vitesse est lente, et Valéry sent parfaitement les va et vient en elle.
« Valéry, nous allons vous laisser avec cette machine pendant 15 mn. »
Maîtresse Axelle positionne un minuteur sous les yeux de Valéry pour qu’elle puisse suivre. Elle le regrette presque, l’inconnu sur la durée pouvant renforcer l’intensité du moment, le délai faisant place au temps.
Viennent alors 15 minutes très intenses, mélangeant des vitesses différentes, toujours plus rapides ; des positions plus ou moins profondes ; des fessées ; des pincements des tétons ; des caresses et peut être d’autres stimulations que le cerveau de Valéry n’aurait pas enregistrées, étant déjà dans un exceptionnel feu d’artifice de sensations.
« Il ne reste que quelques minutes, Maîtresse Emma, j’ai une machine à traire que nous pourrions utiliser sur notre soumise ? »
Maîtresse Emma aurait bien prolonger de 5 mn l’utilisation de la Fucking machine, mais le temps passant trop vite, Maitresse Axelle suggère de plutôt attacher Valéry sur la croix de Saint André, cette fois ci la grande, et de l’équiper de la machine à traire.
« Valéry, avez-vous déjà était attachée sur une telle croix ? »
« Non Maitresses, et je reconnais que c’est un très vieux fantasmes. Dès l’adolescence, dans mes rêves, je me voyais attachée, à la merci … et pourtant je n’imaginais même pas, qu’un jour, je serai amené à être une petite chienne, une petite pute, une trainée sous les ordres de deux Maîtresses … dans un donjon. »
C’est donc une seconde nouvelle expérience pour Valéry.
Avant de l’installer, les Maîtresses décident de chercher un plug, pour ne pas laisser vide un espace si bien préparé.
Maîtresse Axelle montre des modèles à Maîtresse Emma qui en choisit un. Malgré une lubrification adaptée, l’objet est trop ambitieux pour Valéry qui ne peut l’introduire. Un second ne l’est pas assez et ne tient pas en place. Heureusement, Valéry est équipée et propose un plug en verre qui satisfait les deux Maîtresses.
Ainsi équipée, Valéry positionne son dos sur la croix. Maitresse Axelle lui attache le poignet droit pendant que Maîtresse Emma fixe le gauche. Maîtresse Emma s’occupe ensuite des chevilles pendant que Maîtresse Axelle attache Valéry plus fermement en liant une corde autour de sa poitrine.
« Maitresse Emma, ne pensait vous pas que nous pourrions également bander les yeux de notre soumise ? »
Voila qui est fait, mettant Valéry dans une situation de totale dépendance, à la disposition des désirs de ses Maîtresses, ce qui la satisfait pleinement.
Valéry n’hésite jamais à s’investir, s’abandonner, s’offrir, développer ses capacités, pour pouvoir donner du Bonheur à ceux et à celles qu’elle aime.
Maîtresse Axelle positionne la trayeuse sur Valéry, et teste plusieurs vitesses. Valéry en choisit une, tandis que Maîtresse Emma évoque son envie de voir Valéry trembler à force d’être trait. J’en conclue que cette machine n’a pas vocation à provoquer une seule éjaculation, mais au contraire de continuer à traire, mettant ainsi le corps en forte tension.
Cette machine est la troisième nouvelle expérience de Valéry.
La sensation de succion très agréable, et l’accumulation de toutes ces nouveautés, le relâchement du corps après la fucking machine et l’accumulation de sensations et de désirs font que Valéry ne sent pas l’orgasme arrivé … et éjacule rapidement.
Maîtresse Axelle repositionne la trayeuse pour qu’elle puisse poursuivre son action, tout en accélérant le mouvement.
La sensation est forte et Valery sent qu’elle pourrait l’amener à un autre orgasme, mais elle sort involontairement de la trayeuse, et l’expérience s’arrête.
« Maitresse Axelle, Valéry nous a-t-elle demandé l’autorisation avant d’éjaculer ? Non Maîtresse Emma, et elle savait qu’elle n’a pas droit d’éjaculer sans notre autorisation, elle doit donc être punie »
Suite une discussion entre les deux maîtresses sur la punition la plus adaptée à la faute de Valéry. Maîtresse Emma souhaiterait faire rougir les fesses de Valéry afin d’y laisser quelques traces, comme elle l’a déjà pratiqué, mais Maitresse Axelle lui suggère d’utiliser une autre partie du corps de Valéry, la plante des pieds, qui parait-il, est un endroit très sensible et très douloureux.
Banco.
Valéry se soulage de son plug, Maîtresse Emma craignant que sous les contractions liées à la douleur, ce dernier puisse rentrer trop profondément.
Elle s’assoit sur la chaise gynécologique ou Maîtresse Axelle lui attache les pieds.
« Maitresse Emma combien de coups de cravache donnons nous à Valéry ? »
Un total de 10 est choisi.
Le premier coup tombe sur le haut du pied. La sensation est réellement douloureuse, surtout sur les côtés du pied, plus que sur la plante elle-même.
Valéry compte les coups. Un deuxième un peu plus bas, un troisième à un autre endroit, un quatrième … non il était raté car sur le talon … un nouveau quatrième puis le cinquième.
La douleur est forte et l’attente du coup et donc de la douleur accentue l’effet.
« Maîtresse Emma, nous pourrions essayer les élastiques, c’est paraît-il la torture la pire »
Maîtresse Emma trouve l’idée très intéressante, et remplace Maîtresse Axelle à la cravache pendant la recherche du matériel.
Six, sept …
« J’ai retrouvé les élastiques »
Un élastique est positionné autour d’un pied, puis et tendu … Clac … l’élastique tape la paume du pied en se détendant. Peu de réaction de ma part, la sensation des coups de cravache étant beaucoup plus vive.
Nouveaux essais, idem, Valéry est peu sensible à l’élastique, à la grande surprise et déception de Maîtresse Axelle.
Ce n’est pas grave, il reste encore quelques coups de cravache pour arriver à dix.
Cela fait déjà deux heures, il est temps de se changer.
Valéry retourne dans la salle de bain, Maîtresse Axelle, comme a son habitude, toujours très prévenante, propose de l’eau que Valéry accepte très volontiers ayant une sensation de déshydratation après cette séance très intense.
Pleins de choses repassent en elle pendant qu’elle reprend une tenue quotidienne. Elle sort, l’esprit entre deux mondes, pour prendre congés de Ses Maîtresses.
Maitresse Axelle lui tend sa main, elle lui serre au lieu de lui faire un baise main ! Ça mériterait une punition !
L’air froid, la nuit tombée font déjà regretter le cocon que Valéry vient de quitter. Certes ce cocon n’est pas toujours très doux ! mais quand elle est à l’intérieur, Valéry ressent une grande sérénité, un fort sentiment de sécurité et le plaisir de faire éclore en elle et de vivre, les éléments cachés qui sont les vrais reflets de sa réalité.
Valéry le 17 novembre 2023
COMMENTAIRE D'AXELLE DE SADE :
Maitresse Emma, dominatrice qui officie dans le sud de la France m'a élégamment présentée Valery, sa soumise qu'elle éduque. J'apprécie énormément cette dominatrice, artiste par ailleurs avec qui j'ai eu l'occasion de passer de très bons moments dans la Bonbonnière.
Valery se révèle à sa vraie nature à chaque fois que j'ai pu la tester. Elle est très prometteuse et a à coeur de bien faire. C'est un vrai plaisir de la recevoir et de la voir évoluer. Vivement notre prochaine rencontre !
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