Bonjour mes cher-es soumis-es,
Nous sommes le 14 février 2022, Saint Valentin est parmi nous et j’ai envie de vous écrire une lettre d’amour. Cela peut vous sembler étrange car ce n’est pas le comportement attendu d’une dominatrice dont le stéréotype veut qu’elle dispose et prenne avec dédain ce qui semble être un dû. Mais vous le savez, je suis spéciale, j'aime casser les codes : la créativité a besoin de liberté pour s'exprimer.
Depuis le temps que j’exerce, je voulais vous redistribuer une part de tout l’amour que vous me témoignez. Vos messages, vos petits et gros cadeaux, vos propositions de soutien dans mes nombreux projets … sont des preuves que je suis bien là, présente dans vos pensées, au delà de nos jeux érotiques.
De telles attentions quasi quotidiennes ont pu susciter la jalousie de partenaires de vie.. Il est vrai que la relation avec un-e intime devient moins importante. Vous faites partie de ma vie, vous prenez soin de moi et contribuez à mon bonheur. Votre présence à mes côtés me procure force, puissance et indépendance
Le mot Amour est peut-être un peu fort, m’objecterez-vous. Le sens que nous donnons à ce mot est propre à chacun-e, subjectif. Moi, j’ai cessé de le définir en fonction de la personne qui est concernée (relation à un proche, ami, intime, famille etc …) pour ne retenir que mes critères de la relation amoureuse : attention, bienveillance, écoute, soutien, présence, tendresse, douceur, bien-être … Ce qui fait de moi une personne riche en amours. Le pluriel a de l’importance car le singulier fait peser beaucoup sur les épaules d’une seule personne.
C’est pour cela qu’en ce jour de Saint Valentin, je voulais vous dire : Merci d'être là, encore et toujours. JE VOUS AIME.
aXelle de Sade
Ne vous ayant jamais vue dans le cadre de ces jeux, je ne suis pas concerné par cette lettre. Cependant, je voulais vous remercier pour votre honnêteté, et avoir osé poser ces mots que je n'avais encore jamais vus exposés à la vue de tous venant d'une femme dominante qui en a fait son métier. Si, je pense, tout soumis passe au moins une fois par le même champ lexical, on n'ose que difficilement imaginer que cela peut parfois être réciproque.