Ce 5eme rdv a été une mise au point sur nos positions "hiérarchiques" respectives.
Pour la 1ere fois, je viens quand il fait jour chez vous, que je vois la cour intérieure et l'environnement. Vous , toujours dans votre robe pull en laine, arc en ciel.
Nous passons la porte d'entrée et vous enlevez cette robe pull : cuissardes et catsuit qui vous va comme un gant. Plus belle que jamais, aussi belle que toujours.
Vous m'accompagnez à la douche à la douche et je ne vois aucun vêtement choisi par vous pour moi : je suis déçu... Vous me voulez nature!!!
Je redescends et je me sens nu comme un ver : ce que vous vouliez pour me rabaisser "au moins que rien" que je suis entre vos mains.
Les 3 règles d'or...
Je pérore, je fais le coq : j'adore.
Vous oubliez les safe word et je prends un malin à vous le signaler!!!
Mon attitude du jour un peu arrogante vaut, sur votre "échellomètre" des sanctions sadiennes (sadique c'est pour le marquis et sadienne c'est pour Axelle) 390 coups, que vous transformez en 39 minutes de coups. Je calcule assez vite que je me suis fait avoir par cette équivalence car vous donnez plus de 10 coups par minute.
Vous me clouez au pilori, non sans m'avoir cagoulé et bâillonné : un peu compliqué pour un hyper nauséeux...je n'ai pas supporté la plus petite boule dans la bouche!!! vous avez fini par me mettre des lèvres de dessins animés!!! qui m'empêchait de parler.
Pour finir, vous me mettez un masque : je ne vous vois plus me tourner autour et c'est une immense frustration.
Me voici donc au pilori, puni et vous me fessez.
Un plaisir, toujours un plaisir quand vous me fessez, même si 39 mn, je me dis que ça va être dur à encaisser car la dernière avait duré 12 mn et j'avais gardé des marques 36 heures (3h la minute).
Après la fessée, vous me martinez (Après Martine à la plage, Martinet sur mes fesses!!!). Je souffre mais j'aime ça. Pourquoi j'aime ça. Pourquoi, j'aime souffrir devant vous et par vous?
Jusqu'à présent je vous avais indiqué de pas vouloir être insulté et je vous y autorise maintenant. Je vous le demande plus que je ne vous l'autorise....
Vous me traitez, de chien, de salope, de pute, d'homme avec un sexe ridicule, ridiculement petit et vous me racontez en quoi l'homme a essayé de dominer le monde avec sa bite. Je m'interroge : pourquoi les femmes n'ont pas dominé le monde avec leurs seins qui sont bien plus beaux qu'une bite de mec...surtout les vôtres.
J'ai soif, comme à chaque fois que je vous vois. Comme je suis un chien, vous m'apportez une gamelle d'eau. Peut-être celle d'un de vos chats?
Vous me libérez.
Je bois à genoux, à vos pieds et vous m'ordonnez de finir. Je me contorsionne, je secoue les fesses, la queue!!! et j'arrive quasi au bout de la gamelle.
Vous regardez et vous me faites bien comprendre qu'il reste 3 gouttes que vous me mettez dans la gueule.
Vous me re-clouez ...au pilori : vous m'annoncez le temps restant et je me dis que je ne vais pas arriver au bout sans crier à l'orange...
Après le martinet, vous me cravachez. Pauvres chevaux...ça fait rudement mal!!!!
Je crie et vous me dites que vous voulez me voir pleurer de douleur.
Je ne me souviens pas quand j'ai pleuré de douleur pour la dernière fois, de tristesse oui mais de douleur, je ne vois pas. Je suis tombé dans les pommes de douleur mais pleurer...
Je me dis que cela ne va pas m'arriver ce soir : je n'ai pas envie et je n'ai pas envie de vous faire ce plaisir sadien... Si j'étais maso, je le saurais!!!!
Et pourtant, j'ai l'impression que vous frappez de plus en plus fort et toujours au même endroit.
Après le martinet, j'ai un peu perdu l'ordre des choses et je ne sais plus si c'est les cannes anglaises ou le paddle auquel j'ai eu droit en premier.
Les cannes anglaises portent bien leur nom : je n'ai jamais aimé les anglais!!!
Vous vous attaquez au pied et c'est particulièrement douloureux et vous me dites que ça ne marque pas : je m'attends au pire!!!
et le pire arrive...Par fierté, par défi, pour que vous m'admiriez, je tiens le coup même si j'ai eu 10 fois envie de dire orange!!!!
Paddle sur les fesses, sur le dos, sur les cuisses, sur l'intérieur des cuisses.
Il reste une dizaine de minutes et vous essayez de vous positionner pour avoir un bon angle sur l'intérieur de mes cuisses.
Ensuite, vous prenez un petit fouet et vous me flagellez le dos.
J'ai mal mais je résiste. Je suis joueur et c'est un jeu et je ne veux pas vous laisser gagner!!!!
Il reste peu de temps...
Vous prenez le crin de cheval et c'est le bonheur... des gratouillis sur mes coups de soleil. Des caresses sur les fesses, dans le cou.
Je me dis que c'est fini et que j'ai tenu le coup et que vous me respectez pour avoir tenu les 39 minutes. Et vous reprenez le paddle, sur le dos, ça claque, fort, très fort.
Et c'est fini...
Vous me libérez et vous me faites lécher vos pieds, ce que je trouve très naturel...alors qu'il y a qqs semaines, je ne l'aurais même pas envisagé.
Vous me couchez sur votre table de massage (ou d'autres choses!!!).
Et vous m'astiquez à l'arnica ou vous m'arniquez à l'astica!!!! en tout cas c'est fabuleux et ça vaut toutes les douleurs du monde.
Je lâche prise, je m'endors presque : vous prenez soin de moi et c'est le bonheur.
Après des minutes de massage, je me retourne et je bande. Je me rends compte que je bande et du coup, grosse pression : je débande!!!! Cela résume des mois de ma vie amoureuse...
On discute et vous essayez de m'expliquer que les femmes ne veulent pas forcément des étalons et que le plaisir féminin ne se résume pas à la seule pénétration. J'écoute attentivement, je bois vos paroles.
Vous me parlez sextoy et vous sortez un truc qui vibre et que vous mettez entre nous : je rebande...on s'étreint, je vous caresse les fesses, les seins qui sont tout proches sous votre combinaison qui vous colle à la peau.
Nos regards sont complices et cela me réconforte. j'ai envie de jouir mais vous me dites que nous allons nous "finir" (je n'aime pas ce mot), chacun dans notre coin, chez nous, loin de nous.
Une dernière étreinte et je file à la douche.
COMMENTAIRE D'AXELLE DE SADE :
Je me souviens de la 1ère fois du 163 dans mon antre, timide et tremblant. Manquant de confiance en lui, mon travail a consisté à le rassurer pour être dans le lâcher-prise et lui faire découvrir de nouveaux chemins vers le plaisir pour pallier à un manque d'érection chronique.
Depuis 163 a fait du chemin et l'assurance venant, le voici jouant au petit coq, oubliant qu'il est dans l'antre d'une dominatrice.
Il était nécessaire de remettre les pendules à l'heure et de lui faire comprendre qu'il est dans le soumis et qu'il doit rester à sa place, ma mansuétude ayant des limites.
39 minutes de punition, j'aurais pu lui donner le double et nous y serions parvenus. Tout est dans le dosage, l'intensité, la multiplication des zones d'impact. Dominer est un art, une expertise.
Demain, jeudi, je le reçois à nouveau. Je verrai bien si la séance de repositionnement a été efficace ou s'il faut sévir davantage.
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