Difficile de raconter une rencontre avec Maitresse Axelle tant les émotions et sensations sont fortes...elles effacent toute notion de chronologie, estompent les détails et rendent donc la rédaction d’un compte rendu difficile...je m’y suis engagé : essayons donc de raconter l’indicible.
100 % des gens qui ont gagné au loto ont joué...partant de ce principe de bons sens, j’entame une démarche qui elle en est dénuée ; alors que jusqu’à présent mes rencontres avec Maitresse Axelle étaient planifiées de longue date, cette fois je me permets de solliciter le 10 juillet une rencontre pour le 20 ou 21... le délai est court et la plage calendaire très étroite ; mais comme le dit l’objet de mon message : qui ne tente rien n’a rien...Bingo ! je reçois le même jour une réponse porteuse de l’espoir d’une séance sur l’un des deux jours proposés...j’ai épuisé mon capital chance ; je ne peux plus gagner au loto...la chance passe rarement deux fois au même endroit !
Me voila donc, un bel après midi de juillet, devant la coupée du trois mats. Je n’en visiterai qu’un pont ; il me faudra revenir pour découvrir les autres secrets du vaisseau. L’endroit est calme, clair, vaste. C’est vrai qu’il fait penser au terrier mais à mon sens en plus classe et plus cosy, d’autant que l’ancienne destination des lieux laisse supposer des combinaisons infinies et encore, par moi, inexplorées de plaisirs et de tourments
Le commandant du navire m’accueille avec chaleur, nous nous voyons environ une fois par an, souvent à cette époque quand mes pérégrinations m’amènent à visiter la capitale. C’est toujours un plaisir d’être reçu par Maîtresse Axelle, on a le sentiment de retrouver une amie de longue date et le fait est qu’elle est de toute évidence celle qui, après la personne qui partage ma vie depuis plusieurs décennies, me connait le mieux, tout au moins sur le plan physique... mon anatomie n’a pour elle aucun secret et elle m’a déjà amené à des abandons qu’elle seule réussi à obtenir.
L’abandon, le lâcher prise, l’abdication de toute volonté, c’est le secret d’une séance réussie et il n’y a aucun doute que Maitresse Axelle excelle à vous mettre dans cet état d’esprit, à vous amener là où elle le souhaite et très souvent (et pour ma part toujours) au-delà de ce que à quoi vous étiez prêts à consentir.
On ne va pas refaire un remake de « l’amour au temps du Cholera » sous forme de « la soumission au temps du Covid ». Maitresse m’explique que la séance ne pourra commencer qu’après que je sois passé sous la douche de la tête aux pieds et qu’une prise de température ait confirmé l’absence de toute fièvre suspecte. Je suis conduit à la salle de bain et reçois pour instruction de n’en redescendre qu’après mettre récuré et muni de l’accessoire qui m’y attend.
L’accessoire est un humbler... oui bien sur je sais ce que c’est, mais c’est la première fois que je dois l’installer moi-même...Evidement, la première tentative est un échec, je l’ai mis à l’envers et suis incapable de me mouvoir... une fois l’engin correctement positionné me voilà en route vers le pont inférieur... on est passé de Giono à Victor Hugo, les testicules étirées vers l’arrière par le dispositif je marche plié en deux, roulant bord sur bord ( pas anormal à bord d’un trois mats), les jambes en partie pliées ; je pense irrémédiablement à la démarche de quasimodo dans la mise en scène de Robert Hossein...et que dire de la descente de l’escalier ! heureusement il y a une main courante... là aussi c’est un principe que tout marin vous rappellera : toujours une main pour soi et une main pour le bateau !
Comme prévu prise de température ; thermomètre rectal bien sûr... je souris en pensant au contrôle de température par camera thermique aux arrivées d’avion...on manque là une belle marrade ! tout va bien, je suis bon pour le service, les choses sérieuses vont pouvoir commencer.
Maitresse m’explique qu’à bord du trois mats, j’aurais droit à trois voyage ou trois escales...on peut les résumer ainsi : Percussion ; CBT ; edging...le tout aveuglé et en partie assourdi.
J’avais repéré en arrivant une cordelette qui tombait de la mezzanine. Je ne m’étais pas trompé elle est bien là pour moi. Quelques difficultés pour positionner la cagoule en latex qui ne comporte de d’ouvertures que pour la bouche et les narines. A partir de là et jusqu’à la fin du voyage je serai aveugle et en partie sourd, l’effet du latex sur mon audition étant renforcé par un fond musical choisi ( eyes wide shut par exemple ou le carnaval des animaux) et au niveau sonore élevé ; je ne comprendrai de ce fait pas toutes les instructions ou commentaires de la maitresse.
Chevilles et poignets munis de menottes ; les bras attachés à la cordelette sont tirés vers le haut. Je rappelle que j’ai toujours les balloches enfermées dans le humbler qui m’empêche de serrer les jambes et de me redresser. La position est inconfortable au possible. On en est à la prise de contact, pas une parcelle de mon corps qui n’est palpée, caressées et à l’occasion frappée. Mains et martinets alternent leurs jeux de mise en condition, j’imagine que très vite ma peau doit se parer d’un joli incarnat.
Maitresse a pitié de moi, elle décide de me délivrer du humbler. J’en profite pour très vite m’étirer et retrouver une posture plus normale. J’ai raison de ne pas trainer car le Humbler est remplacé de suite par un lien autours des testicules, lui-même accroché à la cordelette tombant de l’étage. Je me retrouve donc dans une sorte de bondage avec les testicules étirées vers le haut et l’avant (elles étaient jusqu’alors plutôt orientées vers le bas et l’arrière). Comme c’est le même bout ( n’oublions pas que nous sommes à bord d’un navire) qui relie testicules et menottes de poignets en transitant par le premier étage, tout relâchement de tension d’un côté entraine un supplément de tension de l’autre... Clairement la conclusion s’impose : il est urgent de ne rien faire et de subir...Le changement de posture n’a rien changé aux activités en cours si ce n’est que l’échauffement est désormais achevé et qu’aux mains ( vigoureuses et nettement expertes), et au martinet vient se rajouter une espèce martinet a longs brins, qui me donnera une sensation d’être fouetté par un bouquet d’ortie, au bémol près que la sensation est ici bien plus fugace.
Je n’ai rien entendu et pas un mot n’a été échangé mais j’ai d’un coup la nette sensation que je suis entre de nouvelles mains. Ce n’est pas que la correction soit d’intensité différente ou soit moins précise, c’est juste que ce n’est plus exactement pareil...notamment, j’ai le sentiment que les mains qui s’occupent de moi sont moins fines qu’avant...et le toucher, les frôlements du corps sont simplement différents...cette première phase initiatique ne saurait prendre fin sans que le fondement ne soit lui aussi pris en charge...l’entrejambe est amplement lubrifié, la poupe godée, l’ensemble déjà bien sollicité.
Sans doute n’était-ce là qu’un échauffement, je quitte la position debout en extension pour me retrouver allongé sur le dos jambes écartées et relevées, attachées à leur tour à la diabolique cordelette tombant de l’étage. On m’explique que l’échauffement est fini et que nous allons passer à la seconde traversée... CBT. J’ai toujours les testicules enserrées par un lien qui les fait donc rejaillir vers l’avant... martinet ; flogueur, mains et je ne sais quels autres instruments s’exercent sur l’entrejambe ainsi offert sans aucune protection ni échappatoire; intérieur des cuisses à la peau si sensible, sexe, périnée, fesses rien n’échappe à mes tourmentrices. A la fin de la session, la maitresse viendra d’ailleurs vérifier l’étendue des dégâts et apprécier la durabilité des traces. Qui n’a jamais subi de séance de ballbusting peut difficilement comprendre l’état dans lequel je me trouve alors : un mélange de douleur, d’inquiétude (où vont elles s’arrêter et surtout ne pas se laisser à aller à user du safe word) et de plaisir, d’autant que Maitresse Axelle maitrise parfaitement l’exercice et sait divinement alterner phase douloureuse, voire sadique et phase de douceur. La même main qui frappe avec précision là où ça fait mal devient toute douceur et caresse la minute d’après. A ce train la traversée peut durer indéfiniment...Par moment, pour plus de commodité, Maitresse Axelle se place au dessus de moi, m’offrant son entrejambe couvert comme baillon lui permettant ainsi d’être parfaitement positionnée pour atteindre avec précision les parties de mon entrejambe dont elle a décidé de s’occuper.
Mes jambes sont détachées, la barre d’écartement qui les équipait est ôtée, je suis dès lors allongé sur le dos sur une table, les mains attachées au-dessus de la tête et les jambes retombant de part et d’autre de la table. Pour s’assurer de ma docilité, j’ai le corps couvert d’une lourde chaine d’amarrage du type 50 kg au mètre linéaire tout droit sortie du puit à chaine, Maîtresse m’avouera ensuite qu’elle était incapable de la manipuler seule.
Complément, suite, aboutissement, point d’orgue ???? je ne sais pas comment il faut analyser la séance échevelée d’edging qui commence alors. J’ai le sexe amplement lubrifié, décalotté, totalement à disposition de Maitresse. J’ai le sentiment qu’elle a renvoyé son aide et qu’elle a décidé d’officier seule. J’ignore combien de temps cette pratique a pu durer. J’ignore si j’ai éjaculé ni même, si, par ailleurs trop sollicité, mon sexe est entré dans une vraie érection, tout ce que je retiens de cette longue phase c’est un mélange de douleur, de frustration et de plaisir absolu. J’ai le frein du gland extrêmement sensible. Pendant un temps qui m’est apparu infini il a été sollicité en continu...à la main ou au magic wand... Je ne sais plus où je suis. Je veux que ça cesse tellement c’est fort est insupportable mais je veux surtout que ça continue ; c’est tout à la fois insupportable mais extatique. Tout mon corps se résume, se concentre, se limite à mon seul sexe. Plus rien n’existe. Je suis devenu l’objet de plaisir de la Maitresse, elle m’enjambe, m’utilise, met le magic wand entre nos deux corps, s’en sert autant pour son plaisir que pour continuer à m’exciter. Je réalise, à un moment ou descendant de la table son intimité frotte ma cuisse attachée, que visiblement elle s’est dévêtue. Elle m’utilise pour la recherche de son propre plaisir au détour du mien ou de mon infortune. On est loin du concept de la femme objet ; on est sur celui de l’homme sex toy! Ce moment, pimenté d’une courte phase uro, est totalement magique ; maitresse Axelle alterne les phases de douceur absolue et les phase de torture. Je suis impuissant, j’ai l’impression que plus rien ne peut sortir de la verge, que les testicules ont donné tout ce qu’elles pouvaient ou plus précisément qu’elles se sont mis en mode protection et que plus rien ne pourra plus jamais en sortir. Le citron est pressé ; il ne peut plus rien donner. Ne reste que les sensations extraordinairement fortes d’une ultra-sensibilisation de toutes les parties génitales...Il faut que ça cesse, je n’en peux plus mais non, surtout ne pas arrêter c’est trop fort, trop bon, trop.. trop... trop !..je ne sais plus où j’en suis ni ce que je veux ; je suis hors du temps...
Tout a une fin, même les expériences de lévitation extratemporelles... retour au calme, je retrouve la vue pour la première fois de l’après-midi, 4 bonnes heures sont passées, c’est l’horloge qui le dit, pas moi. Pour ma part je suis bien incapable d’apprécier le temps tellement la densité de l’expérience a été forte. ; Maitresse me libère, elle n’est en effet plus qu’habillée d’un long kimono japonais qui la met parfaitement en valeur. Tantale inaccessible et pourtant si proche qu’en tendant la main j’eu pu la toucher. Toujours ce petit air gentiment ironique et complice, du type « je t’ai bien eu et j’ai fait de toi ce que je voulais »
Après une douche réparatrice, il est temps de se quitter ; je referme la porte après avoir pris congés de mon hôtesse sur la promesse d’une nouvelle visite ....
Autant de rencontres, autant de moments inoubliables. Maitresse Axelle, toute séance, tout moment avec vous est un privilège et un grand moment d’abandon. On est hors du temps, hors du monde... serait-ce ça la cinquième dimension ?
COMMENTAIRE D’AXELLE DE SADE :
Les rencontres avec mon cher Popa’a sont toujours très intenses parce qu’il se donne le temps d’une longue traversée. J’en profite pour lui aménager quelques surprises ici et là, un kidnapping en pleine rue, ou encore être modèle d’une classe de jeunes dominatrices, d’être dans un SubSpace Silencio sur mesure. Cette fois-ci, j’étais accompagnée par une amie qui passait par là, grande joueuse devant l’éternel. C’était une surprise et l’idée était que mon cher soumis change de maitresse de cérémonie sans que la vue l’en informe, simplement la différence de style, de toucher. Nous avons bien abusé de lui pendant ces 4 heures, et il a fini rincé, épuisé, vidé. Il m’a appris dernièrement que notre rencontre annuelle ne serait plus aussi certaine et j’en suis très triste car il me permettait de mettre en place des scénario alambiqués, faisant appel à plusieurs dominatrices, plusieurs espaces de jeu. Ainsi, je n’ai pas pu mettre en place celui que je garde dans mes cartons depuis plusieurs mois et qui nécessite plusieurs heures : le safari domina
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