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Araki, je dis oui mais ...

Dernière mise à jour : 18 nov. 2020

C'est l'évènement du mois paraît-il : l'exposition d'Araki, photographe japonais célèbre pour ses images de bondage. Me voilà donc avec La chose au musée Guimet pour découvrir l'oeuvre de cet artiste si acclamé.

La 1ère salle est une série de fleurs prises en gros plan. Il est vrai que chaque image a quelque chose d'érotique et pourtant ce ne sont que des fleurs.

La seconde salle est par contre très ennuyeuse : il s'agit de clichés de la femme d'Araki qui montrent une femme qui n'est visiblement pas heureuse. Soit, admettons.

La troisième salle en revanche est beaucoup plus intéressante car nous accédons aux images qui ont fait la renommée d'Araki : des femmes plus ou moins dévêtues attachées. Elles nous regardent de manière assez suggestive et on voit leurs poils pubiens. Tout cela dénote de l'imagerie traditionnelle japonaise (pas de poil et pas de regard direct, il faut être honteuse pour être sexy...).

Je vous passe la 4ème salle : on y voit des clichés du quotidien d'Araki : son chat, sa tante, ses amiEs, son quartier, des ciels, des nus, lui, des instantanés de la vie au Japon... Je commence alors à penser que le maître a "pété une durite" et que dans sa grande humilité, il nous fait partager son quotidien dont on se fout. Les images n'ont souvent aucun intérêt artistique, dans la prise de vue ou dans le propos tenu.

Les salles suivantes sont aussi d'un intérêt mitigé. On y revoit certaines images vues dans les salles précédentes. L'exposition se visite en une heure.

En conclusion, si on est intéressé par le Japon, sa vie, ses moeurs, il faut y aller.

Araki au Musée Guimet jusqu'au 5 septembre 2016

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