Ils sont fous... et je le suis encore plus qu’eux !!! c’est la pensée qui s’impose irrésistiblement en ce début octobre... mais repartons un peu en arrière. Tout a commencé par une prise de contact par mail et un échange d’informations par le même canal. J’ai contacté maitresse Axelle parce qu’elle se revendique du divin marquis et que son site n’est pas encombré de démonstrations diverses ou d’auto satisfaction... Dès le site l’imagination est mise à contribution. Le rendez-vous est pris début octobre un lundi après-midi...deux heures avant, je reçois des instructions vestimentaires et un changement de lieu de rendez-vous. Je fais de mon mieux pour y répondre ; A l’heure dite un nouveau SMS me demande de prendre position a un endroit donné... visiblement on m’observe. Un sms plus tard, me voici dans les toilettes d’un bar à chercher un paquet qui y a été laissé à mon intention : De nouvelles instructions, et un objet à mettre en place puis direction le grand air. Cette fois ci c’est le téléphone qui sonne et une voix féminine me donne des instructions. Ce sera mon premier contact direct avec maitresse Axelle. En cet après-midi d’automne, la météo est de la partie. Les premiers frimas de l’hivers qui s’annonce sont tempérés par un beau soleil. Le radio guidage auquel je réponds m’amène dans un lieu de Paris que je ne connaissais pas. J’en oublierais presque la raison de ma présence ici.. . J’observe et savoure les lieux, les gens... Loin devant moi je remarque une silhouette féminine juchée sur de hauts talons ce qui vu l’environnement ( de beaux pavés bien irréguliers) me parait surprennant ! Mon téléguide me demande de ralentir le pas à deux reprises.. .Ce n’est que très tardivement et juste avant que je ne reçoive l’instruction de changer de direction que je réalise que je ne suis pas suivi et guidé par mes suiveurs, mais précédé et que mon guide n’est autre que la dame aux hauts talons que malgré mes efforts pour ralentir je suis sur le point de rattraper... désolé Maitresse je marche naturellement plus vite que la moyenne et je n’avais nulle intention de vous mettre la moindre pression ! Tout de suite après ce changement de direction, je suis intercepté par une belle inconnue. Aucun doute possible, elle est là pour moi et je me retrouve en moins de deux délesté de mon imper et de mon sweat, plaqué face contre une barrière... mon interceptrice est très vite rejointe par un homme et une femme. Bien que je doive rester immobile et regarder devant moi, j’identifie tout de suite la dame aux hauts talons et comprends que c’est elle qui commande ; je fais donc enfin connaissance de maitresse Axelle...et on en arrive à ma réflexion de début de récit.. ils sont fous et je le suis encore bien plus : Très vite on m’entraine sous une arche, nous sommes en plein air au beau milieu de Paris. Autour de nous je perçois la ville qui palpite, qui bruisse; j’entends des gens qui parlent, la circulation, des bruits de pas, le rire clair d’enfants... et pourtant je me retrouve au milieu de tout cela les mains menottées dans le dos, les yeux bandés, la bouche bâillonnée et surtout le pantalon et le slip sur les chevilles. Fous vous dis-je ! je suis les fesses à l’air et le sexe au grand jour en plein Paris ! On ( je , car les autres, libres de leurs mouvements, peuvent disparaitre) va se faire ramasser pour exhibitionnisme et finir la nuit au poste ! Pour autant .....je reste...et ne proteste pas...je voulais de l’inattendu : je suis servi !
Ils sont au moins trois... j’entends le bruit d’un déclencheur photographique. Ces instants très particuliers sont immortalisés à la paparazzi.... ! Je suis palpé, pincé, jaugé, ploté, brièvement masturbé, décalotté, On me reproche de n’avoir pas mis en place le plug anal contenu dans le paquet du bar...J’essaie bien de protester, mais bâillonné je ne puis faire valoir qu’il a bien été mis mais que la liaison plug/cockring est trop courte et que le plug est ressorti quand, un peu plus tôt, on m’a fait mettre à genou. Penché en avant, jambes écartées, Le plug est derechef remis en place ; un lien est posé sur mon gland décalotté, juste au niveau du frein... pas franchement agréable... la maitresse regrette que l’endroit ne soit pas aussi calme qu’elle le souhaitait, elle décide qu’il est temps de gagner un endroit plus tranquille. Slip et pantalon sont grossièrement remis en place, on me passe un manteau doté d’une profonde capuche. Mes mains sont détachées, mais je suis toujours aveuglé. Je dois baisser la tête pour masquer autant que possible le bandeau qui m’obstrue la vue, et nous voilà partis dans les rues de Paris, au milieu des gens, du trafic automobile, moi aveugle, tête baissée et avec la crainte que le pantalon mal attaché ne décide à tout moment de glisser, tenant le bras de ma guide. La balade à l’aveugle sera assez longue, et bizarrement, je fais très vite totalement confiance à ma guide qui me tient par le bras et qui n’est autre que maitresse Axelle. Les pensées s’entrechoquent... le problème de la confiance étant résolu (n’avais-je pas écris que je m’en remettait à elle ? ), l’esprit se remet à gamberger... qui croise-t-on ? Les gens que nous croisons nous regardent ils ? la situation est particulière, le comprennent ils, quel regard portent-ils sur notre étrange équipage « la déesse et le pénitent »......Vers la fin de la promenade, je change de guide... cette fois c’est un homme qui me dirige... c’est d’ailleurs un poil moins précis.. . Quelques marches, une porte s’ouvre... Nous voilà arrivé dans une pièce dont j’ignore tout ( taille, lieu, décors). On m’enlève le manteau et la maitresse me demande très vite d’enlever tous mes vêtements. Me voila nu comme un vers... au milieu d’une pièce qui n’est visiblement pas vide.. . Combien de personnes sont présentes, je ne le saurai jamais, une demi-douzaine ? Homme et femmes ? Visiblement l’heure est à la découverte de mon anatomie... et quelques commentaires plus tard, me voici attaché de dos a une croix de saint André faisant face à l’assemblée...Maitresse fait les présentations... c’est-à-dire qu’elle me présente aux personnes qui sont là.. fait un résumé rapide de la liste des possibles que j’ai au préalable remplie et décide que la séance sera consacrée au masochisme, ayant déterminé que telle était mon inclination principale. Parmi les personnes auxquelles ma nudité fait face une seule m’est présentée : Angélique. Je comprends qu’Angélique est apprentie dominatrice et que je vais lui servir de cobaye sous la direction de maitresse Axelle. Pendant près de trois heures je vais servir de sujet d’expérimentation pour à peu près toutes les pratiques sadomasochistes, je suis le sujet du cas pratique de la formation d’une nouvelle
dominatrice...j’avais dit que je m’en remettais à la maitresse... je ne m’attendais pas à cela !... d’abord les explications de maitresse Axelle, puis sa démonstration suivi des travaux pratiques pour l’apprentie...le scope des pratiques enseignées est large : cravache, fessée, canne anglaise, martinet, ball busting, pinces, travail anal, je perds le décompte des pratiques et du temps... Selon les moments j’ai l’impression d’être passetemps accessoire ou attraction secondaire d’une réunion du type «5 o’clock Tea time » pour jeunes femmes actives ( les conversations entre les participantes roulent sur des sujets divers sans relation avec la situation présente ; je ne dis rien mais capte tout.. ) pendant que l’apprentie maitresse s’exerce sur mon corps en suivant les directives de Maitresse Axelle, ou au contraire d’être sujet d’expérimentation devant une classe de travaux pratiques ou chacun donne son avis sur la précision du geste pratiqué au tableau ( c’est moi le tableau) par l’élève, les effets attendus de telle ou telle pratique et les commentaires sur mes réactions ( ou l’absence apparente de réactions)... Ce qui est certain c’est que les pratiques s’enchainent et qu’il me faudra beaucoup de volonté pour ne pas prononcer ( au moins très nettement en deux circonstances) les mots de sécurité qui m’avait été donnés pour faire cesser une pratique trop douloureuse ; je me tord pour essayer d’échapper aux corrections, je gémis mais ne dis mot !. De loin en loin je perçois toujours le bruit caractéristique d’un appareil photo ; non seulement je suis exhibé, mais je sais que tout est immortalisé...le temps passe sans doute ( je ne m’en aperçois pas ayant perdu toute notion du temps et de l’espace) ; je ne m’appartiens plus, j’ai lâché prise et suis devenu l’objet d’une volonté qui n’est pas mienne ! A l’issue d’une longue séance de sodomie, la maitresse me rattache à la croix de saint André et demande à l’assistance de quitter la pièce...J’ai alors droit à une longue montée en puissance ... l’épreuve me semble interminable, je suis sollicité d’abord a la main puis à l’aide d’un vibro diabolique... je me tords dans tous les sens, j’ai dû rugir tant l’envie d’exploser était forte mais contenue par la pratique sans faille de ma tourmenteuse ; j’ai l’impression que mes reins sont collés à mon pubis et que tout mon système génital essaie de se frayer un chemin au travers de mon pénis ; je n’arrive plus à déterminer si c’est jouissif, douloureux ou carrément extatique, je n’ai qu’une idée en tête : exploser, éjaculer enfin ! cela fait tellement longtemps qu’on me travaille le sexe que celui-ci ne sait plus s’il doit se laisser aller ou se contenir une nouvelle fois ; pour autant les instructions sont là : « pas maintenant !» et la pratique les accompagne dans une montée lente et longue ( interminable ?) !... jusqu’au moment où la maitresse décide qu’il est temps d’en finir , me laissant haletant, le sexe en feu, tous les sens en ébullition... elle me détache, m’allonge, enlève enfin le bandeau qui m’aveuglait depuis plus de trois heures... je suis vidé ( dans tous les sens du terme...) La maitresse m’essuie a l’aide d’un linge chauffé...la douceur du moment contraste étrangement avec la fureur qui l’a précédé... Le soir est tombé, après avoir retrouvé mes habits épars, je quitte maitresse Axelle sur la demande de pouvoir de nouveau me mettre à sa disposition. Malgré la fatigue, je ne fermerai quasiment pas l’œil de la nuit, l’excitation de l’après midi ( il est vrai aidée par un vrai décalage horaire) est toujours là et m’empêche de dormir... et alors que mes fesses se souviennent très précisément de l’après- midi, je passe la soirée et une grande partie de la nuit à songer à ces quelques heures d’abandon, à ces sensations nouvelles, à gamberger... qui était là ? qui a fait quoi ? quelle image ai-je pu donner de moi ? ai-je trop crié ? me suis-je trop débattu ? ...et surtout ai-je répondu aux attentes de la Maitresse, ai-je été à la hauteur du spectacle qu’elle avait organisé? Y a-t-elle trouvé une quelconque satisfaction qui permettrait d’envisager une nouvelle séance à l’occasion d’un prochain passage sur Paris.
Je m’aperçois que dans mon abandon, j’ai déjà perdu une partie du fil de l’après-midi, ne restent que des perceptions contradictoires, un peu de vague à l’âme... Un mélange de Honte de m’être ainsi laissé manipuler et exhiber en public, de satisfaction de l’avoir fait une nouvelle fois et devant des inconnu(e)s, des sensations qui restent très fortes et continuent malgré tout à me griser... Comme à chaque fois, je me dis que c’est la dernière fois ...Que ce n’est pas vraiment mon fantasme ...qu’exhiber un vieux barbon comme moi devant un parterre de jeunes femmes n’a pas de sens...et très vite de nouvelles idées arrivent... pour imaginer ce que pourrait être une nouvelle rencontre... Si tel sera alors son bon plaisir !