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popa a

Lynch session


axelledesade.com

Nouvelle séance avec maitresse aXelle il y a déjà quelque temps… J’ai tardé à en écrire ce résumé

tant j’ai du mal a faire le tri dans les sensations et à me souvenir des détails qui se sont fondus dans

un vaste melting-pot de perceptions et de sensations …Autant la précédente avait été quasi-

publique, autant celle-ci s’avèrera quasi-intimiste.

Le rendez-vous avait été fixé de longue date sur une de ces dernières très chaudes journées de Juillet.

Aucune indication ne m’a été donnée par avance. Arrivée sur place ; je pousse la porte après avoir

dument sonné et suis accueilli…. par rien ! Ou plutôt si : par un papier déposé au sol m’invitant à

descendre l’escalier pour me plonger dans une expérience guidée par l’atmosphère propres aux

réalisation de David Lynch… ! rapide feed back de mémoire.. ; David Lynch ? Incapable de me

rappeler les particularités d’ambiance de ce réalisateur. Je vais donc découvrir ce dont on parle.

Au bas de l’escalier, toujours personne. L’endroit est sépulcralement silencieux ! Je suis visiblement

seul. En face de moi une baignoire posée sur un plateau à roulette, pleine à ras bord et un nouveau

message m’invitant à m’y plonger après avoir bien évidemment ôté tout vêtement et m’être bandé

les yeux à l’aide du foulard fourni. Surprise ; il fait très chaud et je m’attends à un bain

rafraichissant…il est simplement hyper-chaud. J’ai du mal à m’y glisser. J’attends dans mon court-

bouillon ( sans légumes) de longues minutes ; toujours pas un bruit, je sue abondamment.

Après un temps qui m’apparaitra long ( alors que tout le reste de la séance passera comme l’éclair)

j’entends du bruit. Quelqu’un vient de pénétrer dans les lieux ; les bruits de quelqu’un qui rentre

chez soi : bruits de clés posées sur un guéridon, de sac posé ect..des bruits de pas, on descend vers

mon bain et là une expression surprise voire fâchée : « mais qu’est-ce que vous faites dans mon

bain ? » je suis bouche bée ; je ne sais pas qui me parle, c’est une voix de femme, mais je ne

m’attendais pas à devoir justifier de ma présence ou de ma tenue ( ou plutôt absence de ) qui

nonobstant les instructions écrites est incongrue… je suis en effet nu dans une baignoire qui n’est

forcément pas la mienne, après avoir pénétré dans un appartement sans en avoir rencontré au

préalable le légitime propriétaire…on m’attrape par les cheveux, rejettant la gorge en arrière, je sens

une lame se poser sur ma peau. On me somme de m’expliquer…je bredouille des explications

vaseuses sur le respect des instructions reçues que l’intéressée ne semble pas connaitre..tandis que

je sens un pied inquisiteur se faufiler dans le bain et commencer à écraser ce qui naturellement

trainaille entre mes jambes.

Ma tourmenteuse m’indique attendre du renfort. M’ordonne de sortir du bain ( enfin un peu de

fraicheur) et de me prosterner face au mur.

Le renfort arrive sous la forme d’une seconde voix féminine…La première raconte à la seconde sa

mésaventure….la nouvelle arrivante semble avoir suivi des cours de matelotage et me voici

immobilisé derechef par diverses cordelettes maniées de main de maitre ! Les cordes succèdent aux

cordes, les nœuds aux nœuds et je finis par me retrouver dans une position improbable à moitié en

suspension, la jambe gauche tendue en arrière la droite repliée sur elle-même… Bref dans une

position ou clairement toute personne dans la salle a une vue panoramique sur l’ensemble de mon

appareil génital, fesse et anus… en bref je suis encore mieux exposé que le poulet bridé à l’étal du

volailler…Cet étalage n’est pas fortuit, ces dames profitent largement de cette position sans

protection. De décalotage en aller et retour manuel, en vibro et autres pompes à sexe je suis amené

aux limites de l’orgasme a de nombreuses reprises… C’est tout à la fois très fort et en même temps

très doux.

Assez bizarrement je supporte bien cet espèce d’écartèlement improbable, je suis à la fois immobilisé

dans une position voulue par mes seules tortionnaires, mais ai assez de latitude pour me tortiller

quand les interventions sur mes parties les plus sensibles deviennent trop insupportables. Je suis

alternativement aveuglé par le bandeau ou autorisé à recouvrer la vue. Mes deux tortionnaires sont

élégamment vêtues, robes de cocktail, escarpins… elles discutent entre elles selon un scénario bien

huilé qui tourne autours de ma présence incongrue dans cette satanée baignoire trop chaude le ton

est très calme, presque détaché, voire totalement décalé… n’ayant pas de réponse à donner on me

menace de l’intervention d’un tiers dont j’ai oublié le nom mais qui visiblement ne porte pas

jupon…je suis détaché enfin et sommé de rester prosterné face au sol et bien entendu jambes

écartée… Finalement ce ne sera pas un homme qui viendra remplacer la première aide de maitresse

mais une grande jeune femme tout de rouge habillée. L’interrogatoire continue. La nouvelle venue

décide de s’occuper sérieusement de mon sexe… Elle griffe le gland décalotté, joue avec d’une façon

que je ne saurai décrire, c’est intense…elle me fait me mettre sur le dos et m’administre un lavement

qu’elle déclare « préparatoire » ( on verra plus loin pourquoi) puis continue aidée de la maitresse a

m’amener au bord de l’implosion… la maitresse est hilare… Elle me dit qu’elle n’aurait pas oser si loin

dans la torture infligée à mon sexe… je n’ose lui dire que c’est à la fois dur, douloureux ; mais

tellement jouissif… Je finis cette phase à terre, la tête coincée entre les cuisses de la maitresse

(autorisation de voir, de sentir, mais surtout pas de toucher) pensant que j’ai atteint un paroxysme.

Erreur : L’aide de maitresse me demande si le lavement infligé est douloureux ;.. je réponds ce qui

est : « non.. je le sens à peine »… elle m’appuie sur le ventre… ah ben oui c’est pas anodin… maitresse

décide qu’il est temps de passer aux choses sérieuses ( ah ???), m’envoie aux toilette évacuer le

lavement et m’ordonne de revenir dare dare à sa disposition…

Quand je redescends elle sont toutes deux équipées de gode ceinture. Elles m’informent que je ferai

mieux de donner une explication à ma présence dans ce foutu bain sinon elles feraient le nécessaire

pour que je m’explique.

Après de premiers essais plutôt soft, je me retrouve à genou sur un canapé les épaules posée sur le

dossier, maitresse m’impose une fellation impitoyable de son gode ceinture ( j’ai a ce moment le

sentiment que l’intervenant masculin a fait faux bond et que sinon ce n’est pas du caoutchouc que

j’aurai en bouche… AU moins avec un sexe il y aurait eu une fin naturelle à la fellation, là elle est sans

fin), pendant que la seconde maitresse prend possession de mon anus tout en continuant à jouer

sans pitié ni douceur avec mon sexe décalotté et là… je perds tout contrôle : je me tortille, la

sodomie est profonde et longue.. pour la première fois je découvre que j’aime cela, dans le même

temps les actions sur mon sexe sont diaboliques, j’ai des sensations comme jamais je n’en ai

expérimenté, je suis au-delà et largement au-delà de la jouissance ; c’est une forme d’orgasme en

continu sur de très longues minutes je veux que ça cesse mais surtout je ne veux pas que ça finisse, je

me tortille, je pense que je rale voire que j’hurle cet espèce de cocktail de douleur et de

jouissance…je finis par dire, entre deux hoquets que je n’en peux plus et maitresse goguenarde me

répond hilare que c’est moi et moi seul qui suis en possession des mots susceptibles de mettre fin à

mon tourment… je tiens encore une paire de minutes et finit par crier ce fameux mot…

Le fureur prend fin immédiatement, je m’écroule au sol, la maitresse me conseille de rester allongé

le temps de recouvrer mes esprits. ; elle a un grand sourire, visiblement elle s’est beaucoup amusée

de mon attitude et de mes réactions…Après un bon moment de retour au calme, je retrouve mes

vêtements et prend congés de ces dames…ce n’est que plus tard que je réaliserai un truc incroyable…

tellement incroyable que j’ignore si ma mémoire me fait défaut ou si j’avais perdu une bonne partie

de ma sensibilité… j’ai joui comme je n’avais jamais joui, cette jouissance m’a fait hurler et m’a coupé

le souffle… et pourtant je n’ai pas l’impression d’avoir éjaculé !!!

Sur le conseil de maitresse, j’ai dans la foulée, loué Mulholand drive… J’y ai retrouvé en effet cette atmosphère crée par maitresse, un rythme lent et décalé, des héroïnes habillées avec soin, l’absence de fureur et une intrigue à tiroir qu’on perd de vue au fil du film alors qu’elle en reste le fil directeur….

3 semaines plus tard ; j’étais à Los Angeles et sur un freeway, je suis passe devant l’exit « Mulholland drive »… ce n’était pas mon but, mais j’ai pris cette sortie….Juste en hommage à une séance hors du commun.

Popa’a

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