Le compte-rendu "fantasmé" de Maintenon contient des fautes de frappe, de grammaire et d'orthographe. Dans les commentaires, indiquez combien vous en trouvez ... et donc combien de coups de fouet il recevra.
"Mon souhait de soumis était , comme ce fut le cas une fois précédente , d’avoir
dans cette séance avec moi une soumise de Maitresse ( soumise que nous
appellerons Nora dans ce récit ) , et mon deuxième souhait était que Maitresse
alterne les moments d’ « épreuves » et les moments de douceur avec Nora .
Sachez déjà que mes deux souhaits furent exaucés de façon parfaite .
Cette séance a trois débuta avec un ton , une détermination , une autorité de
Maitresse que j’ai ressentis immédiatement à la fois dans son regard et dans ses
mouvements .
Ceci ne fit qu’ajouter à mon excitation double : se demander ce qui va bien
pouvoir se passer d’une part et partager ces moments à côté d’une si ravissante
et gentille soumise d’autre part .
Le premier à se déshabiller , et le seul à ce moment , fut votre serviteur .
Rapidement , nos deux cous furent entourés d’un collier avec une chaine au bout
de laquelle Maitresse nous accrocha chacun à un pilier , nous retrouvant ainsi à
genoux , les fesses sur le talons à deux mètres de distance .
Et là , Maitresse énonça très fermement , et manifestement sans négociation
possible , le principe de la séance : si l’un de nous arrivait au bout de chaque
« épreuve » annoncée , il pourrait demander une récompense de son choix ,
laissée , bien sûr , à l’appréciation finale de Maitresse .
Et quelques secondes plu tard , Nora se retrouvait sur le carcan , encore habillée
, la jupe relevée sur le dos , Maitresse me demandant de me mettre à genoux
devant Nora et de l’encourager .
La première « « épreuve « fut cinquante claques sur les fesses , pour «
chauffer la peau » comme le dit Maitresse , et Nora devant compter tout haut .
Ceux qui ont déjà « subi » cela avec Maitresse savent ce que veut dire «
chauffer »
C’est toujours une impression très curieuse de voir une soumise recevoir des
coups , de voir son visage se crisper , ses cris s’échapper , de ne rien pouvoir faire
, sinon de partager sa douleur , de lui caresser une main ou les cheveux , de
l’embrasser sur le visage , et de lui dire de tenir bon , qu’elle va y arriver .
Et ce fut le cas . Et le bonheur ressenti juste après en voyant son visage , son
sourire et son regard si profond me traversant comme un remerciement .
Et puis , évidemment , ce fut mon tour , pour les cinquante claques , et là aussi
l’attention de Nora , ses caresses sur mon visage , la façon dont elle me tenait les
mains m’ont permis de me concentrer uniquement sur elle et de ressentir la
douleur de façon plus atténuée .
Voilà , ce fut le « premier exercice » auquel nous fûmes livrés entre les mains et
sous les ordres de Maitresse .
Et Maitresse , acceptant notre demande de récompense , nous laissa nous
caresser Nora et moi , nous regarder dans les yeux , nous sourire avec la
satisfaction et la reconnaissance évidente que l’autre avait été pour beaucoup
dans cette réussite . Je déshabillai ensuite Nora et redécouvrai son corps
magnifique , Une complicité était déjà installée entre nous : le début du subtil
mélange de la douleur et de douceur avec déjà l’apparition de cet état de transe
que je ne connais que dans ces séances , où son propre corps nous échappe , où le
cerveau ne rationnalise plus rien , où l’on n’est que dans le ressenti naturel
absolu puisqu’incontrolé par l’esprit .
Et puis , les « épreuves » et les récompenses alternèrent dans une longue séance
avec la même mise en scène :
Pour les épreuves , ce furent successivement : cinquante coups de martinet sur
le dos et les fesses pour Nora puis pour moi . Une pause récompense . Puis
cinquante coups de martinet , « plus piquant » selon l’expression même de
Maitresse . Une nouvelle pause récompense .
De nouveau , le martinet , mais cette fois-ci pour cent coups chacun : il aura
vraiment fallu la proximité , la complicité de Nora et de moi pour que nous
arrivions au bout de cette très douloureuse épreuve .
Enfin , bouquet final , dix coups de fouet sur le dos : la douleur absolue que Nora
et moi avons passé avec succès .
Ces moments me firent penser à La Symphonie Fantastique de Berlioz . Une
expression alternée de la musique : la beauté , l’élégance , les ténèbres , le
démoniaque . Une expression alternée dans l’orchestration : le murmure , le
chant , le cri .
On est au bout de soi , et même dans le dépassement de soi-même . C’est un
moment où l’on découvre , et toujours plus à chaque fois , une partie de soi
inconnue , hors des ressentis de nos habitudes sociales . Cet abandon de soi , sans
retenue , sans aucune honte , sans tabou .
Avancer sur son chemin pour mieux se connaître
Enfin , j’eus le « privilège » d’être attaché par Maitresse à la croix de Saint André
de face . Ce fut là encore un moment si fort de mélange parfait entre la douleur et
la douceur : Maitresse s’occupa de moi « en haut » et Nora « en bas » . Je ne
parlerai que du haut , où Maitresse fit glisser « fermement » sur mon corps un
outil à cinq pics , comme un petit peigne , de la poitrine an bas du ventre et dans
tous les sens , avec des rayures plus appuyées les unes que les autres et dont je
constate les marques encore quatre jours après .
Et puis , il y eu pour nous deux les ventouses chinoises avec leur lot de douleur si
aigue et si locale .
Enfin , Maitresse décida de terminer en apothéose avec son soumis en utilisant
un couteau que j’ai à peine aperçu . J’ai préféré fermer les yeux , m’abandonnant
à sa volonté , mais j’ai ressenti là encore un incroyable mélange simultané de la
douleur du couteau raclant ma peau et de la douceur des mains et de la bouche
de Nora .
J’espère que mes soupirs , mes râles , mes cris n’ont pas dérangé trop de voisins .
Et , conformément aux engagements de Nora , nous eûmes , Nora et moi , la plus
belle récompense que je vous laisse imaginer pour finir cette séance
particulièrement forte , qui me laisse , encore aujourd’hui , des traces à la fois
dans le cerveau et sur le corps."
Maintenon