Alors que ce lundi m'éloignait des épaisses couches de neige qui faisaient mon quotidien là où je vis ,et que le train m'amenait vers la capitale, j'éprouvais cependant des frissons à l'idée de vous retrouver dans votre Terrier dont je ne connaissais pas encore l'adresse .
Vous ne m'aviez donné qu'une indication , un numéro , dans une rue devant lequel je devrai vous appeler . J'avais eu par le passé un comportement peu honorable , en me désistant par deux fois alors qu'un rendez vous était pris avec vous . Sans doute n'avais je pas atteint la maturité nécessaire pour franchir le pas et vous rencontrer à l'époque. Dans ce train qui m'amenait inexorablement vers vous, sans espoir de fuite j'avais peur que vous m'en teniez rigueur et que vous outrepassiez mes limites telles que décrites dans ma liste des possibles . Un texto ironique de votre part durant le trajet vint me rappeler ce passé peu glorieux : " Avez vous une raison pour renoncer à notre rendez vous aujourd'hui ? ". Une pincée d'humour et d'ironie qui vous caractérise mêlée à cette autorité naturelle qui fait de vous une maîtresse . Arrivé à l'hôtel la douche et un habillement correct en ce temps de pluie furent nécessaires pour affronter la rue à pieds et me rendre à quelques centaines de mètres de mon h^tel au lieu indiqué . Alors que j'attendais à l'endroit convenu , les gouttes ruisselaient sur mon chapeau de pluie et leur impacts cadençaient les secondes qui s'écoulaient. Je vous imaginais vêtue d'une tenue de maîtresse qui allait hanter pour toujours mes fantasmes. A mon premier appel vous me rappeliez que j’étais en avance et que je devais attendre . Cette attente fut à la fois douloureuse et excitante , mêlée d'envie, de crainte et du désir de découvrir enfin votre visage . Enfin l'instant tant attendu arriva et je pénétrais dans votre antre, votre terrier , à la décoration soignée , bercé par des musiques envoûtantes . C'est dans cette atmosphère très particulière , teintée par des lumières rouges et des accessoires dignes du marquis que vous me demandez alors de me dévêtir mais , partiellement , ce qui me surpris et , bizarrement vint rajouter à mon excitation . Je ne reprendrai pas ici la posture que vous m'avez imposée , ni les jeux auxquels nous avons joué . Mon simple regret est , que pour cette première rencontre , je n'ai pu retenir ...ma ferveur de vous prouver mon excitation et , au final vous désobéir . Que de douces et parfois cuisantes minutes j'ai passé à votre merci , soumis et attaché , écoutant avec attention vos propos témoins d'une grande intelligence , d'une pointe de perversité mais aussi d'une dose d'humour .
Quel plaisir du regard que de pouvoir observer votre corps si parfait qui m'attirait comme un aimant et que je savais inaccessible . La vue de votre intimité et le désir de l honorer de mille baisers fut énorme , mais ne suis je pas qu'un impétrant qui voudrait tout tout de suite ?. J'espère que ma patience et mon, obéissance seront un jour récompensés et que je pourrai vous donner du plaisir.
Une recette bien à mon goût Maîtresse aXelle que je souhaite goûter à nouveau lorsque je quitterai à nouveau mes montagnes .
Alors que le train me ramène vers la froideur de la glace, il reste dans mon coeur la chaleur de ce moment passé avec vous . Luc