J’attendais avec impatience tout en redoutant ce rendez-vous.
Bien sûr Maitresse Axelle a été clémente et m’a accordé son pardon pour l’affront que je lui ai infligé lors de notre précédente rencontre mais cela ne signifie pas pour autant que je suis quitte.
J’avais contracté une lourde de dette envers Maitresse Axelle par mon attitude irresponsable : j’ai tout simplement oublié ma condition de soumis que j’ai l’affront par ailleurs de revendiquer et par conséquent mon devoir intangible d’obéir sans hésitation et sans rechigner à Celle qui a le pouvoir de décider pour moi ! Je n’ai aucune excuse pour ce grave écart de conduite car j’ai été éduquée en ce sens.
A l’heure dite, je sonne. A son invitation, je me déshabille dans l’anti-chambre et me présente à Elle en dessous féminins. Pour l’occasion, je porte un soutien-gorge laissant libre accès à mes seins, un porte jarretière, des bas noirs et pour lui confirmer que suis prête à subir le sort qu’Elle me réserve un string qui laisse à nu mes fesses. J’ai également verni de rouge mes pieds.
Maitresse Axelle me complimente pour ma tenue qu’Elle complète par une perruque et une paire d’escarpins vernis noirs mais avec un grand sourire malicieux m’explique que ma conduite a été indigne de la trop grande gentillesse et bienveillance qu’elle m’a toujours témoignées. Bien qu’Elle ait eu la bonté d’accepter mes plus plates excuses, je dois et vais être dûment punie. Pour cela elle me présente un nouveau jouet qui parait effrayant : un crochet anal !
Je m’imagine déjà suspendue comme un appât sur un hameçon. La réalité est plus subtile …
Maitresse Axelle me passe d’abord une cagoule de cuir qui enserre l’intégralité du visage jusqu’au cou et qui est munie à son sommet d’un anneau dans lequel Elle passe une corde attachée à l’échafaudage au-dessus de nous. Elle ajuste la tension de la corde puis Elle passe derrière moi et après m’avoir lubrifiée m’enfile le crochet que j’accueille sans peine et je l’avoue non sans plaisir !
Mais rapidement je déchante, Maitresse Axelle tend la corde reliée à une de ces extrémités au crochet et à l’autre à l’échafaudage. Le crochet me maintient l’arrière-train afin de me contraindre à l’immobilité. A chaque tentative de mouvement, le crochet s’enfonce en moi et me suspend. A l’autre bout de mon corps il en est de même ; ma tête est immobilisée par la cagoule. Après quelques ajustements, je suis totalement clouée et à la merci de Maitresse Axelle qui prononce alors la sentence :
« Pour votre conduite inacceptable Annabelle, ce sera 50 coups de cravache que vous compterez à voix haute »
Le premier coup arrive vite, il claque sur mes fesses et me surprend à tel point que je n’ai pas compté.
Maitresse Axelle me réprimande et afin de bien me montrer qu’Elle sera intransigeante me signifie que ce premier coup est en cadeau. Les coups se succèdent parfois en rafale parfois espacés d’échanges verbaux que Maitresse Axelle avec machiavélisme initie afin que j’oublie le décompte ce qui me vaudrait une remise à zéro du compteur …
Maitresse Axelle s’appliquera également à m’éprouver en me torturant soigneusement les seins et en impactant de ses coups, les endroits sensibles pour que ma punition soit cuisante. Je reçois le châtiment en acceptant la douleur sans gémir pour me montrer digne de son pardon.
Arrive enfin la fin de mon tourment, Elle m’annonce alors qu’elle va poursuivre ma formation de petite salope pour m’exhiber et disposer de moi selon son bon vouloir et pour ce faire elle me veut la plus ouverte possible.
A quatre pattes sur une table, offerte, Maitresse Axelle m’annonce qu’en guise de hors d’œuvre qu’elle va me fister, je suis ravie. Rien ne me procure autant de plaisir que de sentir sa main me pénétrer et prendre possession de moi. Au-delà de la délicieuse sensation procurée, c’est psychologiquement un symbole fort d’appartenance qui me confirme son pardon.
Après une rapide dilatation à l’aide d’un gode gonflable de belle taille, je reçois avec extase sa main c’est un véritable feu d’artifice de jouissance qui sera hélas de courte durée. Maitresse Axelle souhaite m’ouvrir encore plus que je ne le suis, à l’aide du gros gode gonflable elle me pilonne sans ménagement, une douleur sourde nait au fond de mes entrailles en même temps qu’un plaisir de même intensité, je ne peux retenir des couinements lubriques qui l’encouragent à repousser mes limites.
Elle s’empare d’un gode géant et me défonce littéralement, les coups de boutoir me font tressaillir, je sens la bite géante se frayer douloureusement un chemin en moi, à chaque va et viens, elle ouvre une route toujours plus large mais quel plaisir ! La souffrance est accompagnée d’un torrent de jouissance continue : je suis dans un état d’extase complet.
Epuisée par une telle intensité de sensation, je demande grâce à Maitresse Axelle garante de la maitrise de l’exercice.
Avant de la quitter, Maitresse Axelle me rappelle ma faute afin que cela ne se reproduise jamais, encore une fois je me répands en excuses.
En repensant au faux pas que j’ai commis et avec le recul, je comprends aujourd’hui pourquoi les Maitresses qui ont précédemment participé à mon éducation de soumise me faisait régulièrement subir une sévère correction bien que n’ayant pas commis de faute probante.
Au cours de la punition mordante qui pouvait être privée ou publique, Elles me susurraient : « Ceci est pour que tu n’oublies pas que tu es à moi »
Je saurai m'en souvenir Maitresse
COMMENTAIRE D'AXELLE DE SADE :
Annabelle est une belle soumise très docile, néanmoins, parfois, elle laisse échapper des humeurs, des comportements ou des propos qui ne devraient pas appartenir à son registre. En lisant son compte-rendu, j'apprends que je n'étais pas la seule à avoir relevé cette défaillance. Cette session était destinée à lui rappeler sa position dans notre relation, soupçonnant Annabelle d'être plus masochiste qu'elle ne l'avoue. C'était la dernière séance avec ma chère soumise.
J'espère qu'elle va bien et la revoir très prochainement.