Une fois n’est pas coutume, malgré ma « Brat attitude », j’ai énormément de mal à trouver l’inspiration pour démarrer le conte de ma dernière cession aux pieds de ma Maîtresse. Parce qu’il a bien été acté sur la place publique des honorables consoeurs de ma Maîtresse que ce pseudo attribué m’allait à merveille et que mon impertinence pouvait être fort déplaisante, me retrouvais-je aujourd’hui comme paralysé par la peur d’écrire des choses pouvant me valoir disgrâce ?
Il faut dire que depuis quelques mois sur Twitter, je suis assez taquin et reste surtout très joueur avec quelques Dominatrices pour lesquelles je me suis découvert une profonde admiration et éprouve beaucoup de respect pour leurs grandes qualités humaines et leur spirit remarquable. Je me retrouve donc progressivement pris au jeu de devoir peser mes mots et mesurer mon degré d’impertinence avant tous verbiages…ou disons plutôt logorrhées comme ma Maîtresse se plait à me le rappeler.
Etrange, à peine quelques lignes écrites relatant une certaine peur à écrire, et je me surprends à retrouver ma vrai place de « BRAT »…je sais de nouveau parler….ou disons plutôt écrire.
Reprenons… En mars dernier je rendais visite à ma Maîtresse aXelle de Sade dans son ancien terrier pour vivre une séance des plus éprouvante, m’ayant même conduit à sortir l’« orange » du presque condamné à mort.
Il faut dire que mes sourires en clin et railleries à peine visible face aux déboires électroniques de ma Maîtresse devant la technologie avaient eu pour effet d’accroître son élan sadique à mon encontre. Depuis, je suivais inlassablement son œuvre sur twitter et son site tout en continuant à jouer la provocation réfléchie (le jeu entre les acteurs que nous sommes ne pouvant s’arrêter aux seules rencontres) et en me disant que je ne tarderais point à venir découvrir les plaisirs de l’antre bleue.
Une nouvelle séance aurait donc très bien pu s’enchaîner rapidement pour mon plus grand plaisir si je ne mettais pas engager à relever le défi lancé un beau jour par ma Maîtresse de se voir offrir un double carcan dont elle avait vu un exemplaire sur le net… Une fois le défi relevé, impossible pour moi de me présenter à nouveau à elle sans l’objet de peur de paraître pour l’un des plus fieffés « beaux parleurs » qui affublent déjà sur la toile. C’est ainsi que j’ai débuté ma longue pénitence, et ai vu les semaines et les mois s’enchaîner sans que je puisse m’incliner à ses pieds.
Ce n’est finalement que fin novembre soit plus de 8 mois après notre dernière rencontre que j’ai pu enfin proposer à Maîtresse aXelle de venir lui remettre en mains propres l’objet tant convoité qui a non seulement était d’une lourde pénitence pour moi mais allait aussi devenir l’objet de mes futurs supplices. Par la grâce de Dieu ou peut être la clémence de Lucifer, aXelle de Sade a bien voulu dénier me recevoir.
Inconcevable pour moi d’arriver au rendez vous en retard. Le jour même je prends donc tous les devants pour me présenter à l’heure, rasé de près là où il se doit, et mon colis empaqueté à la main.
Face à la porte, même si l’effet de surprise de la première rencontre n’a pas lieu d’être, je commence à avoir des palpitations et me retrouve tout intimidé et tremblotant comme pourrait l’être un jeune puceau lors d’une première sortie. Toc, toc, toc….et quelques secondes plus tard, la porte s’ouvre. Me voilà de nouveau face à la veuve noire, grande, élancée parfaitement moulée dans sa combinaison de cuir qui laisse découvrir un décolté des plus agréables à admirer. De sa voix douce, elle m’invite à rentrer et découvrir la chambre bleue.
Paradoxe de la situation, l’invitation est douce et le premier échange laisse vraiment penser que les deux acteurs de la pièce à venir se préparent gentiment dans les coulisses. Je me trouve même invité à me rafraîchir à la salle de bain. Tel un hôtel de grand luxe, j’entre dans une salle de bain accueilli par une lumière tamisée, une bougie allumée, bouteille d’eau et kit sanitaire. Comment dénier ne pas profiter de cette belle invitation à prendre une douche chaude pour me préparer et me présenter dignement à ma Maîtresse. Règle d’or en BDSM, savoir profiter de tous les plaisirs qui vous sont offerts surtout si votre Maîtresse est aux petits soins pour vous.
Quelques minutes plus tard, rafraichi et détendu par les vapeurs chaudes, je me présente enfin, à ma Maîtresse dans la chambre bleue et bien évident nu comme un ver.
Agréable surprise. Volume, ambiance et style complètement différents du Terrier, mais déjà d’agréables sensations qui me parcourent le corps pour me plonger de suite dans un autre univers de paraphilies. L’ambiance bleue sombre et le mobilier métallique orné de cuir noir donnent de suite la tournure des évènements possibles. Une atmosphère qui laisse penser que l’intensité des évènements à venir sera d’une tout autre nature, et ce sans compter sur les quelques jouets laissés en évidence çà et là pour afficher clairement le thème «Etre Brat, cela s’assume ».
Malgré tout cela, et je ne sais pas trop comment l’expliquer, toujours cette notion de convivialité attendrissante qui reste ancrée en moi et me fait aborder cette séance très serin. Peut être l’atmosphère chaleureuse rendue par quelques rayons de soleil qui percent au travers des rideaux bleus, ou encore cette commode début XXème qui me rappele mon enfance et qu’il me plaisait à aller ouvrir pour chercher les trains électriques de mon grand père. Une sorte de caverne d’Ali Baba pour moi. Allais je revivre de tels moments de plaisirs qui ont jalonnés mon enfance, lors de la découverte des objets de supplice cachés dedans et qui pour moi deviendraient peut être de nouveaux trésors qu’ils me tardent de découvrir.
Certains sont déjà posés sur le marbre supérieur. Baguettes chinoises, écarteurs de mâchoire, dentier silicone en forme de lèvres pulpeuses béantes…. Leur présence n’est certainement pas le fruit du hasard. Etre impertinent et provocateur c’est bien mais cela doit s’assumer pleinement un jour ou l’autre et je sais déjà qu’ils sont là du fait de mes impertinences. Nul doute que Maîtresse aXelle saura en faire bon usage pour me rappeler les règles dans une relation BDSM assumée. Je ne tarderai de toute manière pas longtemps à le savoir et surtout le sentir passer.
Mais avant cela, les ô combien importants et plus que nécessaires rappels des règles du jeu pour les interminables minutes à venir sont de rigueur. Quand on a passé le stade du novice dépucelé, cela se traduit par le jeu des questions réponses qui n’est en fait qu’une évaluation du sujet sur sa capacité effective à retenir les enseignements de sa Maîtresse. Et pour le coup, je ne peux pas dire que cette fois ci j’ai fait preuve d’une grande exemplarité. Entre la longue période d’abstinence, ma joie de me retrouver enfin aux pieds de ma Maîtresse et surtout un excès de confiance en moi, je me suis retrouvé tout penaud quand il a s’agit de réciter ma leçon pourtant rappelée déjà à deux reprises.
Erreur d’interprétations des finalités des codes couleurs et oublis de toutes les attentes vraies de Maitresse aXelle pour une séance réussie sous sa tutelle ont vite fait de me faire oublier mon côté Jean de Florette de mon arrivée pour me retrouver avec une certaine boule coincée dans la gorge.
Axelle n’a pas manqué de souligner non plus ce qui me caractérise et qui la contrarie fortement, ne pouvant laisser exprimer librement tous ses talents.
« C’est vrai en plus qu’avec vous, je dois mesurer mes actes, car vous ne tenez pas à avoir de marques… » « Oui » répondis je d’une petite voix timide….Je me trouvais moi-même coincé dans un cruel dilemme intérieur. Insister effectivement sur le fait que ne point me laisser de marques est préférable dans ma situation, ou alors laisser poindre que cela ne serait pas pour me déplaire car cela reste quand même très jouissif de faire plaisir à sa Maîtresse et porter les marques de ces affres plusieurs jours, rappelant ainsi à chaque instant sa dépendance et son appartenance à sa Maîtresse au risque de devoir affronter une crise conjugale.
Malgré mes oublis, dans un élan de générosité, ma Maîtresse est restée encore clémente pour venir me féliciter pour mon travail accompli. Le double carcan chevilles/poignets est plus qu’à la hauteur de ses espérances et l’attente en valait bien la chandelle. Dommage que l’emballage n’était pas à la hauteur.
Parce qu’il est inconcevable qu’une telle œuvre face simple figuration et qu’un produit doit toujours faire l’objet d’une épreuve fonctionnelle, il ne fallut pas plus de quelques secondes d’attentes avant que Maîtresse aXelle m’invite à prendre position sur le champ. Face contre terre, pieds et poings en arrière, cul bien relevé, me voilà complètement contraint, sans plus pouvoir bouger. Situation certes dégradante quand on est un mâle mais ô combien plaisante quand on reste fervent serviteur de sa Maîtresse. Encore plus quand cette dernière vous annonce vouloir prendre quelques clichés de ce qu’elle qualifie son nouveau trophée.
Au fil des secondes qui s’enchainent la pose devient de plus en plus inconfortable, les bras s’engourdissent et vous luttez dans votre esprit pour rester fort et ne point lâcher de safe code alors que la séance n’a même pas commencée. Point d’orgue de ce cévice grandement préparé et réfléchi, le moment où vous sentez que votre œillet est titillé sans crier gare et qu’une fois ouvert, votre Maîtresse vous demande « A votre avis très cher Velvet, avec quoi suis-je en train de jouer ? »
Difficile de rester serein et perspicace dans une telle posture. Sans trop d’imagination je lâche un très timide « Vos doigts…Maîtresse », et là d’entendre en retour « Et bien non mon cher Velvet ; les petits soumis comme vous c’est à la botte que je les dirige ». Et c’est ainsi que je me rends compte qu’une botte posée sur mes fesses, aXelle me pénètre le cul de son talon… tout en faisant osciller son pied. Parce que dans une telle posture impossible pour moi de profiter du spectacle, elle me tend avec bienveillance son smartphone sur lequel je peux voir son œuvre. Elle ajoute alors avec un sourire en coin « quand la photo circulera sur twitter, mes consoeurs apprécieront certainement de voir ce que je fais de mon Brat »….
Parce qu’une séance BDSM est avant tout un jeu en duo, et que seule cette dualité peut procurer du plaisir, il est donc normal que la Maîtresse sache prendre soin de son territoire de jeu favori, sa propriété, sans laquelle elle ne pourrait exprimer librement tous ses talents d’artiste. Sur ces derniers mots s’est donc clos le premier supplice, ou disons plutôt le premier acte de la pièce de théâtre en train de se jouer.
« - Monsieur Velvet, savez-vous ce qu’est un Bolero fessées ?
- Non, Maîtresse…. !
- Bien… (avec cette intonation de voix laissant paraitre un léger dépit). Savez-vous à quoi servent les objets posés sur la commode ?
- Oui, Maîtresse….
- Ah….enfin, vous montrez que vous savez quelque chose…. ! Et je suppose que vous vous doutez de la signification de chacun d’eux, eu égard à vos impertinences de ces derniers mois ?
- Oui, Maîtresse…
- Bien, voyons donc si vous serez toujours en clin à fanfaronner après tout cela… »
C’est à ce moment-là, quelle s’empare du dentier silicone en forme de bouche pulpeuse grande ouverte et me demande d’ouvrir la bouche. « Avec cela, je verrai bien si vous serez encore en mesure de jacasser durant Le Boléro. Vous connaissez le Boléro de Ravel bien évidemment. Somptueuse musique qu’il me plait d’écouter tranquillement et sereinement…14 minutes durant lesquelles j’aspire au silence… ».
Voilà mon sort en est jeté. Après les 100 coups de fouets de la précédente séance voilà que je vais avoir à supporter 14 minutes de musique orchestrale qui vont certainement dicter le rythme de cuisantes fessées auxquelles je vais avoir droit.
Si autant dans mon esprit la réflexion première a été de me dire ce dentier a pour vocation de me faire taire, je ne suis pas sûr qu’il n’y ait pas derrière d’autres intentions cachées dans l’esprit machiavélique de ma Maîtresse. Connaissant son plaisir à travestir ses soumis, sachant pertinemment qu’elle sait que me voir grimer en femme est loin d’avoir fait l’unanimité dans ma liste des possibles, ne serait-ce pas un moyen judicieux de sa part de commencer à m’éduquer au travestissement? me transformer en vrai lope docile et corvéable à certains plaisirs ? Impossible de savoir…
Affublé de ces lèvres pulpeuses, avec comme seule possibilité pour répondre aux questions de ma Maîtresse de lâcher baveusement des « hunnn, hunnn,euh euh… », je suis alors invité à venir enfourcher un cheval d’arçon, auquel je me retrouve très vite enchainé par les poignets avec comme seule possibilité de mouvement, lever légèrement la tête pour me regarder dans un miroir.
Le Boléro démarre, et les fessées commencent à pleuvoir et monter crescendo en intensité au rythme des cordes, des violons et autres percussions. Elles deviennent vite cuisantes, mais je résiste…après quelques minutes, ma Maîtresse lâche d’un ton narquois « Alors Velvet, on fait moins le fier. Le Brat que vous êtes, doit se sentir frustré de ne point pouvoir s’exprimer… ?... ». Même s’il est vrai que m’exprimer est avant tout pour moi une manière de jouer avec mes interlocuteurs au travers des mots, me trouver réduit au silence dans ces conditions était loin de me déplaire, bien au contraire car je vivais présentement l’un de mes fantasmes. Le plus gênant dans cette situation quand on est un mâle, c’est plutôt de se trouver dans l’incapacité de déglutir et voir sa bave couler inexorablement sur le plancher sans ne pouvoir rien faire. Et dans ces conditions votre dignité en prend un coup.
Malgré les fessées qui s’enchainent je me surprends à bien supporter ce supplice et parce qu’il était inconcevable de ne pas pouvoir jouer la provocation face à ma Maîtresse, je me suis mis alors à penser à ce que je pourrai faire pour la provoquer…c’est alors que je me suis mis à faire tournoyer mes pieds au rythme du Boléro pour montrer que je supportais plutôt bien le traitement et qu’au final ce petit jeu n’était pour moi qu’une sorte de balade…
Intérieurement je jubilais, rien qu’à penser à la tête que devait faire ma Maîtresse en voyant le petit ballet orchestré par mes pieds. Quelle belle manière de la combler, elle qui apprécie l’art… !!! je ne sais pas pourquoi mais j’ai comme qui dirait eu l’impression à ce moment-là que le rythme et l’intensité des claques sur mes fesses, certainement déjà bien chauffées au rouge, s’amplifiaient. Pensée d’autant plus jubilatoire que je sentais également une certaine retenue dans ses gestes. Serait-elle intérieurement rongée par ce cruel dilemme que de vouloir me corriger à la hauteur de mes impertinences et aussi de respecter mes consignes ? C’est aussi cela être très professionnelle et se faire par la même encore plus respecter par ses sujets.
Que penser alors des quelques mots lancés à ce moment-là « Velvet, bien sachez que nous en sommes qu’à la moitié… ». Petit sourire intérieur pour moi, et accélération du mouvement de mes pieds tout en sachant que nous avions bel et bien passé la moitié du Boléro et approchions de la fin.
Quelques instants plus tard le Boléro se termine, mais ce n’est pas pour autant que j’allais me retrouver libéré de mon cheval d’arçon.
Quelle délivrance par contre que cette bouche pulpeuse en silicone qui m’est retirée de la bouche. Mais c’est sans compter sur le machiavélisme de ma Maitresse. Alors que je pensais pouvoir faire reposer mes mandibules, je me retrouve très vite une nouvelle fois contraint mais cette fois par un écarteur de mâchoire métallique.
Ma Maîtresse se plait alors à me montrer le jeu innombrable de baguettes chinoises posées sur la commode. «Très cher Velvet, vous n’êtes pas sans savoir que même si je ne perds pas mon temps à répondre à vos innombrables logorrhées sur twitter, je ne manque aucun de vos tweets et retiens tous ceux relevant de votre impertinence…et je suppose que vous vous rappelez très bien de vos remarques à certains moments suite à des échanges avec ma consœur ? » Dans l’impossibilité de lâcher quelques mots que ce soit, ni même un réel son qui signifie quelque chose, je me contente d’agiter la tête pour acquiescer. « Nous allons bien voir si votre petit cul de soumis est à la hauteur, car si je me rappelle bien, vos capacités d’accueil son très réduites…ahahaha ».
Et voilà aXelle de Sade qui s’affaire à introduire délicatement les baguettes une à une tout en comptant à haute voix. Avec un orifice nullement entrainé à ce genre d’exercice, ce dernier devient vite récalcitrant et essaie instinctivement de rejeter en permanence ce petit fagot de baguettes. La bave dégoulinante de ma bouche écartelée, et ainsi possédé, je me sens rabaissé à juste titre. Mes insolences ne pouvaient rester impunies. Et comme une humiliation entre les mains d’aXelle de Sade ne vient jamais seule, ne voilà ti pas que le fagot de baguettes à peine constitué de 25 unités se trouve ni une ni deux expulsé… Il n’en fallait pas moins à ma Maîtresse pour exprimer quelques nouvelles railleries à mon égard. « Très cher Velvet, on fait moins le fier…je vous rappelle que le record est à plus de 80… . Vous n’allez pas en rester là…allez un petit effort… »
Bouche béante, je me vois invité à compter chacune des nouvelles baguettes s’insinuant en moi… « Hun…Hun...Hun…. ». Les 25 sont atteintes et le ballet des baguettes continue…avec quand même quelques interrogations en mon fort intérieur sur la provenance des vibrations ressenties…Je ne le découvrirai que quelques jours plus tard lorsqu’aXelle de Sade exhiba fièrement ma piètre performance sur twitter par la présentation de quelques clichés, mais ces délicates vibrations ressenties provenaient d’un plug introduit dans mon œillet avec les baguettes à mon insu….Diabolique…ma piètre prestation à quelques trente baguettes, était en fait quelque peu faussée par ce subterfuge signé aXelle. Il était écrit d’avance que Velvet ne battrait pas le record…
Parce qu’une séance BDSM ne serait pas une séance BDSM sans une séance de strapon, les baguettes à peine expulsées pour la seconde fois par mon œillet resserré, toujours en position sur le cheval d’arçon, Maîtresse aXelle est venue me prendre avec son gode ceinture. Par poussées successives et délicates, je ne tardais pas à sentir le gode complètement en moi. Et quelle agréable sensation de sentir se plaquer et se frotter contre mon fessier le bassin de ma Maîtresse. Le Graâl…
Dommage que ce plaisir ne me fut accordé que quelques instants, mais aurait-il été raisonnable de la part d’aXelle de Sade de donner plus de plaisir à son Brat, sachant que l’orgasme anal reste une de ses quêtes… ? Certainement pas, dans de telles conditions d’insolence.
Un peu de répit m’est enfin accordé avec le retrait de l’écarteur de mâchoire, non sans quelques remarques désagréables par mon manque de tenue et toute cette bave répandue sur le sol. Mâchoire libérée mais pas le reste. Je suis toujours enchainé au cheval d’arçon cul relevé et offert à toute nouvelle introduction. Ma Maîtresse s’absente quelques instants et revient sans mot dire….je ne mettrai pas longtemps à découvrir quel allait être mon nouveau supplice. Avant d’entamer les hostilités Maîtresse aXelle, toujours guidée par son professionnalisme s’enquiert de mon état et surtout de ma capacité à pouvoir supporter un traitement des plus glacé…
Déclarant que je ne savais pas dans quelle mesure je saurai supporter ce nouveau supplice, elle commence le jeu avec son nouveau jouet. Lequel me direz-vous ? Impossible d’être affirmatif car dans ma posture il m’était impossible de voir quoi que ce soit de tout ce qui se passait réellement derrière moi. Plug de glace ou gode de glace, nul ne sait exactement quelle forme. Mais je peux vous dire que je l’ai bien senti rentré en moi et glisser. Quelle sensation !!! wouah…pour une première… Il s’en est suivi une alternance de pénétrations avec ce jouet et promenade sur mon fessier meurtri. L’insistance marquée de Maitresse aXelle a promené le jouet sur mes fesses me fit penser intérieurement quelle mettaient certainement tout en œuvre sans mot dire pour amoindrir les effets du Bolero et essayer de réduire les marques tant redoutées. Sentir cette glace fondre sur mes fesses, puis les gouttes d’eau glacée glisser et enfin le jouet s’immiscer dans mon corps…le tout avec la délicatesse et l’attention de ma Maîtresse…hummm…. Quel agréable plaisir ressenti…. In fine, ce qui devait être un supplice fut en fait une bénédiction…
Ainsi s’achève ce nouvel acte de notre séance. Je me retrouve vite libéré du cheval d’arçon mais pas pour autant de l’emprise de ma Maîtresse qui m’annonce déjà vouloir tester à nouveau mon œuvre et d’ajouter se poser la question de savoir si je serai fini avec la fucking machine dont elle sait que j’apprécie tout particulièrement le rythme effréné ou la célèbre milking machine ?
Ce que j’apprécie toujours en elle, c’est le calme et le ton hautain avec lesquels elle expose ses interrogations. J’en éprouve toujours d’agréables frissons. On sent toujours de la malice derrière. Excité à l’idée de tester ce jouet dont j’avais déjà vu quelques vidéos d’utilisation sur la toile, je pense m’être risqué à quémander la milking machine, même si en bon soumis j’aurais du me taire.
Je me retrouve très vite de nouveau à 4 pattes, les bras et chevilles en arrière, face contre terre et cul relevé. Je ne vous cache pas qu’après tout ce que je venais d’endurer, cette nouvelle position contraignante est vite devenue très éprouvante pour mon corps, n’arrivant pas à trouver une position confortable et reposante.
Parce qu’une Maîtresse se doit d’être parfois gentille avec ses sujets pour toujours mieux les contrôler, c’est finalement sur la milking machine que son choix s’est porté. Intérieurement je me suis dit « Chouette je vais prendre un super plaisir ». Mais ce qui pouvait paraître comme une opportunité de Graâl, allait vite devenir pour moi l’objet d’une nouvelle humiliation que tout homme qualifierait de suprême. J’avais déjà vécu cela une première fois par le passé avec une autre Domina et pensait pouvoir m’affranchir d’une telle humiliation, mais ce ne fût pas le cas.
Vautré au sol, prisonnier de mon carcan, cul relevé et bien meurtri après le Boléro fessées et surtout courbaturé, difficile pour un homme même en bonne condition de montrer une réelle virilité au niveau de son chibre. Il faut dire que votre Maîtresse aura su détourner habillement votre capacité de concentration sur ce qui peut vous donner un air supérieur à elle, inhibant ainsi toute capacité à vous faire bander dur. Votre fierté en prend un premier coup quand votre Maitresse annonce verbalement d’une voix haute parfaitement intelligible « c’est tellement petit et insignifiant que je vais devoir prendre la plus petite interface… ». Oups quoi de plus terrible et déroutant pour vous faire sombrer encore plus dans une spirale infernale de la totale impuissance que de tels propos…
Comme si cela ne suffisait pas, une seconde humiliation encore plus terrible tombe quand vous sentez votre Maitresse passer la pompe de la suceuse entre vos jambes et vient la greffer à votre chibre à peine plus raide qu’un bâton de guimauve. Vous sentez une légère succion sur votre sexe et puis « boum »….la suceuse s’échappe de ce dernier. Sans érection, impossible de faire tenir la milking machine sans que votre Maîtresse ne tienne l’ensemble….Humiliation suprême pour le brat que je suis, surtout quand votre Maîtresse aXelle insiste sur votre piètre performance. Le Brat n’en mène bien évidemment plus très large et baisse les yeux comme pour marquer que sur ce coup là, je me trouvais bel et bien inférieur à ma Maîtresse, et que mon seul devoir reste bel et bien de la respecter et la servir comme elle l’entend et le décide.
Enfin libéré, je peux me dégourdir l’espace de quelques secondes les membres, pour ceux qui ont effectivement travaillé (oupsssss….). Juste le temps pour Maîtresse aXelle de faire place nette et venir déposer une serviette absorbante au sol pour finalement m’inviter à m’allonger dessus. A peine installé, je la vois m’enjamber et ouvrir la fermeture éclair de sa combinaison me laissant découvrir par la même une délicieuse chatte lisse parfaitement épilée.
Droite, jambes écartées et deux doigts posés sur ses lèvres pour les écarter légèrement, je vois commencer à perler quelques gouttes puis un jet continu… En même temps aXelle annonce « Velvet vous avez ma spermission, vous pouvez vous épandre…..vous avez juste le temps de la douche dorée car je n’ai plus de temps à perdre ». Impossible cette fois pour moi de subir une nouvelle humiliation. Excité par la situation nouvelle que je vivais, je me suis alors mis à me masturber pour donner vie à mon chibre. Avec ce jet dorée qui remontait progressivement, mes jambes, puis mon sexe et mon torse, il ne fallut pas longtemps pour que j’éjacule dans un long jet sur mon ventre qui se retrouve recouvert du mélange de mes fluides combinés à ceux de ma Maîtresse. Récompense ultime d’une telle séance, le dernier partage…Deux doigts appuyés sur sa chatte, aXelle recueille les dernières gouttes qui perlent pour venir me les offrir délicatement en m’invitant à les sucer. Délicieux élixir que je savoure. Quelles mots me sont alors lâchés à l’oreille « Je ne vous ennuierai pas aujourd’hui avec ma toilette mais une prochaine fois…. ».
Sur ces derniers mots s’achève la séance. Avec tous les supplices et autres humiliations infligés, j’ai perdu toute notion du temps. Combien de temps avais je passé entre les mains expertes et les talents diaboliques de Maîtresse aXelle ? Je n’en avais aucune idée, mais une chose était sûre je savais que ma Maîtresse avait su prendre tout son temps pour calmer ma Brattitude, jouer avec moi et bien me faire comprendre, que même s’il s’agit d’un art qui se joue à deux, la Maîtresse reste et restera la Maîtresse.
Dernière injonction avant de pouvoir aller me rafraîchir. « Velvet, venez ici. Tenez-vous droit ». Ni une ni deux, je m’exécute. Toujours haut perchée sur ses talons, menton relevé pour imposer sa prestance, elle me demande « Cher Velvet, comment avez-vous perçu cette séance ? ». Pour ma part, même si les supplices furent nombreux et les humiliations très éprouvantes cérébralement, je me suis pris à répondre avec un petit sourire narquois de légère défiance « Vous avez été très sage avec moi Maîtresse, je ne me sens pas fatigué et en pleine forme…. ». C’est alors que sans crier gare, je me suis vu affliger une gifle magistrale sans aucune retenue de sa part.
Cela m’a tout de suite glacé le sang et fait prendre réellement conscience que mon dernier sourire était déplacé et constitué surtout un réel manque de respect à ma Maîtresse que j’apprécie pour autant énormément. Je me dois réellement de la respecter en toutes circonstances. Si je veux encore progresser dans mon statut de soumis, et montrer à ma Maîtresse aXelle que je saurai être un sujet de confiance avec lequel elle pourra un jour s’afficher dans le monde sans que je lui fasse honte, il devient important pour moi de me montrer plus docile et surtout moins arrogant. Coupable d’un tel acte inadmissible, j’ai incliné la tête en m’excusant platement pour cette dernière insolence.
Quelques minutes plus tard, après une douche réparatrice, je quittais les lieux en n’oubliant pas le baise main de rigueur pour remercier ma Maîtresse de son accueil et surtout de l’éducation qu’elle aura bien voulu me prodiguer, à moi, Velvet le Brat.
COMMENTAIRE D'AXELLE DE SADE :
Ah Velvet !!! Brat par excellence, l'emmerdeur de dominas par excellence (nombreuses sont celles qui l'ont bloqué sur Twitter), j'ai une tendresse particulière pour lui. Le pire que je puisse lui faire après une telle littérature (il me semble que ce compte-rendu est le plus long reçu en 6 ans), serait de ne pas écrire de commentaire. J'hésite à me montrer cruel envers lui et à la fois clémente envers les lecteur.ices après ce récit de 8 pages. Ceci dit, il écrit plutôt bien et il a mis le temps, je n'ai pas compté, mais ça serait fait pour calculer le nombre de coups de canne lors de notre prochaine rencontre.
Velvet s'applique. Son carcan est de bonne facture et se trouve être un engin de séquestration redoutable que peu arrive à supporter. Il faut dire qu'il demande de la souplesse. Velvet sait qu'il fera un passage obligé sur ce carcan, que j'ai modestement baptisé de son nom.
Velvet est extrêmement horripilant et à la fois, il me pose question : pourquoi est-il aussi brat ? Que cherche-t-il ?